Imaginez que vous souffrez, physiquement, les sources de vos douleurs ne sont pas directement visualisables, mais vous cumulez toutes sortes d'expériences depuis des années. A force de vous brûler vous avez fini par comprendre : box éteinte vous n'avez pas le vertige, box allumée vous avez le vertige. Bref, vous êtes devenu perspicace au sujet des C.E.M.A. (Champs Electro Magnétiques Artificiels).
Avant que votre corps développe une allergie aux CEMA , vous en appréciiez les outils.
Maintenant que la douleur vous empêche de les utiliser, votre ordinateur et les lampes électriques VOUS MANQUENT, vous savez donc que vous ne faites pas un rejet.
De façon répétitive, vous avez été impacté douloureusement AVANT d'avoir repéré la source, vous êtes d'autant plus sûr que ce n'est pas votre psychisme qui est impacté – MEME INCONSCIEMMENT – mais avant tout, les cellules de votre peau et de vos autres systèmes corporels. Vous avez mal physiquement et vous savez pertinemment qu'il ne s'agit pas d'un effet nocebo.
C'est un fait que vous connaissez EXPERIMENTALEMENT 24h/24.Pourtant des personnes au nom de diplômes que vous n'avez pas – ou que vous avez car il y a des médecins EHS –affirment que vous êtes « phobique ». Ces autorités infantilisantes n'ont pourtant AUCUNE EXPERIENCE de ce que vous, vous expérimentez concrètement.Ces gens ont d'autant moins de recul que l'explosion de CEMA est récente, et qu'ils s'y sont intéressés très tardivement.Souvent vous en savez plus qu'eux sur les interactions entre fréquences naturelles et artificielles, parce que votre motivation à comprendre est vitale, contrairement à la leur.
Ils ne sentent rien.
Ils croient tout savoir.
Ils ne vous croient pas.
Ou ils vous croient mais cela ne les arrange pas du tout.
Tout cela leur suffit pour émettre les OPINIONS médicales qui vous empêchent de vivre décemment.
Certains de ces abuseurs d'autorité tiennent à conserver leurs emplois/positions sociales/subventions/commandes d'étudesque l’État leur octroie, ou à profiter de matériels coûteux et autres largesses de marchands de fréquences.
Pour tout cela, ils sont prêts à nier l'évidence qu'on leur demande implicitement de nier. Ils usent alors de sophismes alambiqués, et autres simulacres d'études. Celles-ci servent aussi à discréditer les publications véritablement rigoureuses d'autres scientifiques, qui eux, démontrent l'impact délétère des CEMA. Et tant pis, si ce déni institutionnalisé saccage la vie d'êtres humains.
t.Je ne suis pas phobique mais électro-hyper-sensible. Comme d'autres, je suis obligé de me substituer au corps médical puisqu'il nie majoritairement l'EHS et la gravité de la situation. S'y s'ajoutent des décalages
désastreux entre l'expérience GLOBALE des EHS et les idées de médecins/chercheurs pourtant bien intentionnés.
Or il y a un risque que notre survie sanitaire, matérielle et sociale, dépende de leurs critères abusivement réducteurs/disqualifiants.C'est donc par NECESSITE que je tente de remettre l'expérience directe dans la balance, le plus explicitement possible. Cela est usant physiquement, et moralement car comme tant d'autres EHS je suis dans une situation désespérante.
Malade,au RSA, coincé dans mon camion, je surnage en affrontant des obstacles cruellement répétitifs. En outre, je dois sans cesse justifier ma douleur, à ceux qui me l'imposent par la diffusion sans limite de l'électrosmog.
Il faut aussi gérer les préjugés sur l'EHS, d'une partie des EHS qui sous-estiment l'hétérogénéité du syndrome ainsi que notre interdépendance.
Avant sa saisie, j'ai laborieusement rédigé ce document à la main sur plusieurs mois. C'est dire si ma motivation à contrebalancer les clichés sur l'EHS est vitale. Cela est assez long pour éviter l'écueil des résumés problématiquementréducteurs.C'est l'ère du survol frénétique, du cumul d'informations SIMPLISTES donnant l'illusion de connaître un sujet tout en gagnantdu temps. Ainsi peu d'entre vous prendrons le temps de lire posément, mieux : en plusieurs fois. Toutefois j'espère que les petites rivières qui liront, et parleront, alimenteront le fleuve avec un peu de cette expérience directe. Je pars de la mienne*, puisque c'est le meilleur moyen d'être honnête et précis(e), mais pas seulement.
Je connais bien quelques EHS, j'ai échangé avec une centaine d'autres, et lu moult témoignages. J'espère toucher des EHS et leurs proches, des membres d'associations/collectifs (qui parlent au nom de tous les EHS)...voire le corps médical et autres autorités... c'est comme jeter une bouteille dans un océan d'indifférence et de mauvaise foi,mais c'est mieux que rien.
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