Citation :
La cohérence fictionnelle est pas mise à mal parce que tu changes la couleur de peau d'Aragorn
Là, on voit le mec qui n'a pas lu le bouquin. Il y a des histoires de lignage, tout ça... et des personnages qui ont des noms un peu étrange, qui peuvent être liés à leur couleur de cheveux, de peau (etc etc).
Il y a tout un ensemble de relations politiques / géographiques qui font que le Rohan et le Gondor, ce sont moyennement des nations cosmopolites; plus que la Comté, qui est quasiment autarcique, moins que Dol Amroth ou Pelargir, qui sont des villes portuaires par essence plus ouvertes.
Alors au moins de reprendre toute l'histoire de la lignée, moi, personnellement, je ne me risquerai pas à transformer la couleur d'un personnage explicitement décrit comme blanc, sans être sûr de mon coup.
Citation :
Une adaptation n'a aucun devoir de fidélité absolue et encore heureux.
Euh ?
Citation :
Tout remettre à plat. Déterminer des scènes clefs, l'ambiance ou les ambiances de l'oeuvre, les personnages intéressants et leurs arcs narratifs, le ton de l'oeuvre...
Perso je suis ravi d'avoir 1h30 de bataille dans le gouffre de Helm. T'aurais voulu de la cohérence fictionnelle ?
Allez, avoue que tu ne sais pas ce que c'est que la cohérence fictionnelle. Cela ira plus vite, on aura l'impression de parler de la même chose.
La cohérence fictionnelle, c'est juste dire que même dans un univers de fiction, certaines règles s'appliquent et ce n'est pas "ce qu'on veut". Cela n'a rien à voir avec traiter à appliquer une proportionnalité pour qu'un sujet abordé en 2 pages par un auteur de livre soit traité avec la même proportion du film.
Un univers de fiction a ses règles et doit les respecter. Une des règles de celui de Tolkien, c'est : "les lignées comptent". Il y a un poids de l'héritage qui se fait à travers le sang. Il y a des familles de héros (dont certains peuvent devenir des salauds) et des gens ordinaires, qui peuvent se hisser au rang de héros (et Tolkien a une énorme sympathie pour eux -- il croyait à la "common decency"). C'est structurel du drama que vit Frodon : "Que peut faire un tout petit hobbit contre le Maître du Mordor ?" Et même l'introduction de Frodo dans le récit se fait par le biais de l'héritage de Bilbon ...
Bref, c'est structurel. Cela ne l'est pas chez Dr Doolittle.
Quand vous changez la couleur d'un personnage, vous devez vous engager à changer la couleur de tous les personnages apparentés, pour réussir à coller à cela et ... bordel, ça ne colle juste pas. Désolé. A ce prix-là, on doit blackfacer tout le Gondor.
*****************
Il y a un argument viable : c'est qu'on a compris qu'à Magic, les personnages des cartes

évitaient d'être blancs et les personnages des cartes

évitent d'être noirs, pour des raisons de pallette et pour éviter les cartes du genre : "exilez toutes les créatures non-blanches"... parce que les américains ont deux neurones et qu'ils entrent en transe nazie sur ce genre de phrases.
Un second argument viable, c'est que


, c'est Djamùraa et donc
Love Song of Night and Day et que de là, c'est une habitude qu'ils ont prise de faire tout leur blanc-vert sur ce modèle là.
Mais en effet, sur cette illustration, je me sens sur Djamùraa et pas sur la Terre du Milieu.