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Enfin, ce n'est pas moi qui ai réagi en allant grapiller une citation du XVIIIème siècle sur un truc d'une importance mineure pour un jeu comme MTG... Je me contentais de souligner ce qui me semblait être une erreur de flavor assez facile à éviter. Dorothéa aurait pu formuler cela autrement, cela n'aurait rien changé. Là, ça a un effet comique assez drôle.
Pour ce qui est du conventionnalisme en littérature, le sujet est abondamment discuté chez les théoriciens. Grosso modo, la convention n'est définie par personne, elle est implicite jusqu'à ce qu'une oeuvre fixe plus ou moins explicitement les codes. Elle sera regardée comme une référence, autour de la laquelle on tournera pendant un certain temps ... Du coup, la convention est un pur artefact historique qu'on ne voit bien qu'en regardant dans le rétroviseur (et encore).
Pour ce qui est des vampires, les codes de cette littérature restent relativement flous jusqu'à Bram Stocker (il y a bien des récurrences dans la littérature anglosaxonne gothique, mais pas une figure claire et définitive, Carmilla qu'on cite toujours est sans doute une bonne référence, mais ce livre n'impose pas vraiment un "code").
Ensuite, on a les versions filmographiques autour des Nosferatu --- mais c'est plein de germanisme qui recyclent dans leur cinéma leur littérature. Toutefois, ça va fixer pas mal de choses, qui vont perdurer longtemps dans le cinéma de genre.
Puis, on va avoir un retour en littérature, que ce soit avec Anne Rice (dont on voit même qu'elle ne saurait être citée comme "autorité". Dans ses derniers écrits, les vampires sont des extraterrestres qui auraient fondé l'Atlantide. L'auteur d'"Entretien avec un Vampire" n'est plus ce qu'elle était), ou même Twilight --- quoiqu'à mon avis, il faille citer Buffy comme point de rencontre entre la culture teenager américaine et le vampirisme (OKAY, ça se faisait déjà avant dans le cinéma de genre, mais là encore, sans vraiment "fixer les codes", ou plutôt en prolongeant les codes des films d'horreur).
Forcément, je rate des choses. Mais si tu as envie de discuter de cela, on peut le faire et je serai heureux de lire ta version de l'histoire des conventions sur le vampirisme. (je dis cela sans hostilité, c'est juste que je n'arrive pas à déterminer si tu veux vraiment discuter cela ou si la question de "qui fixe les conventions" était un troll pour me forcer à pondre un pavé).
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