Le narratif se fissure incroyablement, je m'attendais pas à ça. C'est perturbant.
Dans tous les sens, ça chie sur le vaccin. De manière assez décomplexé, mainstream, Ruquier, la dinde Paloma, les mensonges de Castex humilié face à Bourdin, chez Hanouna ils sont tous à mort antipass et les tacles contre le vaccin ne sont plus rares, sur les plateaux-TV ça relativise les morts dans tous les sens, ça dézingue l'apport du vaccin...
Là, le
Dr Caumes qui cet été disait que "c'est formidable on a un vaccin qui marche d'enfer, c'est une chance" : "clairement ce n'est pas un très bon vaccin, il faudrait vraiment ne pas y voir clair pour ne pas être déçu. Il est éphémère, ce n'est pas une durée de protection qui se chiffre en année, ça se chiffre même pas en mois !".
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Sinon avec les hôpitaux, les restaurateurs, les profs, y a une caste à bout aussi, ce sont les pharmaciens. Nouveaux bourreaux pour enfants. Y a ce message qui a pas mal tourné :
Citation :
"Je suis préparatrice en pharmacie. Et aujourd’hui rien ne va plus. Les protocoles sanitaires changent en permanence. Les patients sont perdus, et nous aussi.
Les patients sont fatigués, anxieux, en colère, énervés, et moi aussi. On ne peut pas tout faire. On ne peut pas tester une école entière à 19h parce que il y a un cas positif dans toutes les classes.
Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leur parents, eux aussi, à bout.
Parfois je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l enfant doit aller à l’école le lendemain.
Parfois l’enfant est positif, et je vois alors des parents paniquer, pleurer, gronder punir et menacer l’enfant qui « n’a pas fait assez attention à l’école ».
Parfois, je dois refuser de tester, parce que je n’ai pas le temps. Parfois je me fais assaillir, insulter de tous les noms, l’impression d’être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui partout les politiques disent d’aller en pharmacie se faire tester... !
Alors quand je sors du travail je pleure. Je pleure d’être celle qui martyrise les enfants, celle qui fait pleurer les enfants et leurs parents, celle qui doit tester de force des dizaines d’enfants à la sortie de l’école. Ces enfants qui n’ont rien demander à personne.
Et parfois les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant 1 semaine, les repas seront servis sur un plateau qu’on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu’à quelle puisse sortir de l’isolement. Non mais ! Encore une fois, ce sont les enfants qui trinquent de la folie des adultes..."
Quel crève-coeur.