Citation :
Le permis c'est plus indispensable à la vie quotidienne que le vaccin pour une majorité de gens, donc y a rien qui va dans ce message.
Je parle à l'échelle globale, tu me parles de cas spécifique.
D'un coté tu as l'usage du permis influencé par le contexte, la politique, le pays, l'accès aux hydrocarbures ou à l'énergie. De l'autre tu as le principe du permis, qui selon moi est révolu, puisque si on valide le principe un permis ce n'est que la reconnaissance d'un savoir et d'un usage, celui d'une voiture. Si la voiture est si vitale, l'apprentissage du code de la route et de la conduite devrait faire parti prenante de l'éducation, d'ailleurs il y a une initiation pour les scooters au code de la route au collège, puis au lycée.
Du coup le permis aurait du évoluer vers un diplôme et plus un permis, un apprentissage validé par un diplôme accessible gratuitement à tous. Mais du coup toute la rhétorique de molo servirait plus à rien. Sinon c'est comme dire, il a pas appris à lire, on le prive de la liberté de lire? Non, personne t'empêche d'apprendre à lire, mais il faut faire l'effort de l'apprentissage.
Pour revenir sur usage et principe du permis, faire de la voiture un moyen de transport pour relier un poste de travail, pour aller en vacance, pour faire ses courses, c'est un usage basé sur un choix idéologique et économique à une certaine époque propice. L'impacte écologique nous rappelle depuis quelques décennies le prix de ces choix.
On paye la politique de centralisation, de délocalisation, d'une conception du travail archaïque (à l'air du numérique ça fait un bail qu'on aurait pu passer à 60-80% de télétravail), de la consommation à outrance, de l'obsolescence, etc.
Citation :
Et qui règle au passage le problème originel des gilets jaunes : ils ont qu'à covoiturer au lieu de gueuler contre la hausse du carburant ! Qu'ils sont cons.
Tu fais dans le spectacle de marionnette? T'en a une à mon effigie et tu lui fais prononcer des discours imaginaires?
Parce que pour ma part, je me rappel plus si je l'avais dis dans le topic des gilets jaunes, mais le problème c'est pas le prix du carburant, mais les salaires, la politique de centralisation, la délocalisation, et finalement l'usage systématique de la voiture en zone rurale car dépourvu de solution de transport satisfaisant.