On ne mélange pas, car tout est lié, si le droit du travail permet ceci, c'est parce que le droit le permet déjà dans la vie civile, les branches du droit ne sont pas distinctes mais se rejoignent toutes plus ou moins.
Il y a un principe d'inviolabilité du corps humain, on ne peut pas t'injecter un truc sans ton accord, après tu peux perdre des droits du fait de ton refus.
Par exemple lors d'un contrôle d'alcoolémie tu peux refuser de souffler, dans ce cas on va vouloir te faire une prise de sang, tu n'as pas le droit de refuser, mais si tu refuse on ne peut pas t'y forcer, le refus est simplement une infraction plus grave que la conduite en état d'alcoolémie.
Pour les vaccins c'est pareil, si un vaccin est obligatoire, en réalité tu peux le refuser et on pourra pas t'attraper pour te vacciner de force, par contre on pourra t'interdire l'accès à l'école par exemple si un texte prévoit que le vaccin est obligatoire pour y aller.
Et je ne réagissais pas spécialement au post de tatanka, mais à toi qui demandais d'où sortais le principe de la liberté de refuser les soins.
Et non pas de distinction entre un traitement préventif et curatif, dans tous les cas tu reste libre de ce qu'on injecte dans ton corps.
Citation :
Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.
Le vaccin étant un acte médical.