Citation :
D'autres personnes dans le monde avec les mêmes injonctions oppressantes mais elles, par angoisse du déclassement
Mais alors c'est là que j'objecte:
La peur du déclassement ne caractérise pas ceux qui se sont élevé récemment dans l'échelle sociale ou les transclasses. Les nouveaux riches (quel que soit le capital) ont confiance en leur capacité, sont plutôt optimistes et de gauche pour simplifier.
C'est ceux qui ont atteint un certain niveau depuis plusieurs générations qui ont peur de perdre. Dans les familles bourgeoises ou aristocratiques (qui ne diffère plus en France de la bourgeoisie ancienne) donc à un certain niveau social depuis longtemps, si la famille est fonctionnelle (relations fortes avec les collatéraux), le risque du déclassement est considérablement amoindri. Par une éducation poussée, ou des stratégies comme le mariage, le rejeton un moins bien doté intellectuellement pourra maintenir son rang, et même s'il débloque complètement, ses enfants seront récupérés par la famille et positionnés sur la trajectoire collective. Enfant on me disait : "Au pire, si tu te crash, tu finiras enseignant" (Qui se traduit: "Tu ne peux pas descendre plus bas qu'un certain niveau avec le capital que tu as")
Remarque: il faut étudier la trajectoire des ascendants sur 2 générations. En revanche tu n'es pas vraiment déterminé sociologiquement par ce que font tes frères et sœurs (cf la remarque de Krishek2001) sauf exception (si tu as été élevé par un frère ou une sœur).