Les chroniques de Magic-Ville : L'Empire contre-attaque
écrit par Julián Guerrero


      
22 mars 2062

«- Les enfants…approchez.
- Pourquoi grand papi ?
- Je vais vous raconter une histoire… une histoire qui s'est produite il y a longtemps… à cette époque j'avais seulement 15 ans… »

19 janvier 2006


Chapitre 1. Le bourreau.

J'étais jeune et insouciant…Ma vie se déroulait normalement comme pour n'importe quel adolescent. Jusqu'au jour où une menace prenant la forme du mal incarné vint en ces terres. Cet individu se nommait Hoeder l'aveugle, l'implacable, le châtieur. Il commença à fermer tous les établissements de la région. Plusieurs marchands se retrouvèrent à la rue ce jour là. La plupart des grands orateurs ou idéalistes furent réduits au silence, les plus touchés furent les bars, bistrots, restaurants…enfin…tous les lieux de divertissement. Cet exécuteur agissait sans aucune raison connue, il condamnait tous ces lieux sans remords et sans compassion. Il se décrivait comme l'aveugle justice. Personne n'arrivait à en finir avec lui. Il était invisible et inconnu de tous. Les autorités locales ne purent rien contre « l'inconnu », le dictateur et ses ministres ne semblaient pas décider à faire quoi que ce soit contre cet individu. Ses pouvoirs dépassaient de loin ceux des régisseurs « de commune » (ou modérateur). Tout le peuple se souleva contre ce personnage.



Le 3ème jour on ne le revit pas, pensant qu'il s'était calmé, le peuple alla se plaindre au dictateur. Toujours aucune réaction de sa part. Les modérateurs, furieux de leur impuissance, décidèrent de détruirent tous les bâtiments et les lieux publics obsolètes et usagés. Leurs actions furent vaines puisqu'ils ne purent débusquer cet individu. Le plus actif (enfin…le seul) se nommait Kayok.

Ces événements se tassèrent pendant un ou deux jours. En revenant à l'intérieur de la ville, je vis que tous les gens étaient affolés, ils couraient dans tous les sens, se bousculant et s'écrasant les uns les autres. L'un d'eux s'arrêta, me voyant là, sans une seule larme, sans un seul slip mouillé. Il s'approcha, m'indiquant son nom, il se nommait Manoe, il eu la gentillesse malgré sa peur de m'expliquer ce qui se passait. Une énorme « cloche » de verre s'était soulevée, non loin de là. Elle se dressait à plusieurs centaines de mètres de haut, en face du port. Il évoqua aussi quelque chose qui ressembla à « invasion ». Son discours terminé et ses jambes à son cou, je me dirigeais donc vers le lieu suscité.


Chapitre 2. Le commencement.

Effectivement, le port était complètement détruit et était gorgé de personnes. Que ce soit les résistants ou les « assaillants ». Des êtres mesurant en moyenne un mètre de haut, ayant un bec et des yeux globuleux, leurs tenaient tête. Ils possédaient plusieurs tentacules longs d'une cinquantaine de centimètres. Le plus souvent ils étaient bleus mais leur chef, un poil (une écaille) plus grand que le reste de l'armée, était reconnaissable par sa couleur pourpre. La zone était bourrée de ces créatures appelées céphalide. Ils utilisaient comme arme une sorte de lance, tirant des éclairs bleuâtres. Légèrement en aval de moi se trouvait le général de notre armée. Il était accompagné de plusieurs autres chevaliers habillés d'armures d'or. Notre général était dans une armure beaucoup plus sombre que celle des autres, sûrement un mélange de carbone et de sombracier. Deux autres chevaliers possédaient une armure semblable à la sienne. Cinq d'entre eux possédaient une armure plus élémentaire, mais se battaient avec autant, sinon plus de ferveur. Un autre était un peu plus paumé au milieu de l'océan, sur une barque et se battait à en perdre haleine. Une dernière personne se battait, c'était une fille, sans armure. Elle ne se battait pas réellement, en fait tous les éclairs bleus qui lui arrivaient dessus étaient détournés et renvoyés vers leur lanceur.



Pourtant malgré la force de ces chevaliers, je voyais bien sûr le moment que l'armée céphalide avançait à grands pas vers les murailles. Le ciel était zébré de traits bleus traversant le ciel sombre de ce début de matinée. Quelques cadavres gisaient un peu partout, certains morts piétinés par d'autres citoyens, d'autres tués par ces mollusques. Notre armée faiblissait petit à petit, les seigneurs de guerre étaient trop peu face à l'adversité. Au bout de quelques heures passées sur le port –ébahi par ce spectacle, j'étais resté sur place- un grand cri me réveilla de ma semi somnolence ce cri fut suivi d'un flash lumineux terrible, je ne pu ouvrir mes yeux pendant plusieurs secondes tellement la lumière était intense. L'obscurité revenue, je pouvais voir à quelques dizaines de mètres, toute l'armée qui s'approchait très rapidement. Tout cela n'était en fait qu'une diversion pour permettre la retraite des chevaliers et du reste de l'armée. Lorsque je repris mes esprits je compris, un peu tard, que tous ces tintements d'armure fonçaient vers moi. Une grande partie de l'armée passait par la rue principale, évidemment celle où je me trouvais… Et d'un coup, tout devînt noir.


Chapitre 3. Les traîtres.

Lors de mon réveil, ma tête me fit un mal de chien, comme s'il y avait un ver qui la rongeait de l'intérieur, et il l'avait déjà bien entamé…Un de ces personnages, cette fois-ci, sans armure se tenait devant moi. Pendant l'heure qui suivit je découvris ce qui c'était passé. Je m'étais évanoui et ma tête avait heurté un rocher, d'où mon mal de crâne et ce bandage.

La personne qui avait orchestré tout ceci était la reine des céphalides (Qu'il appelait d'ailleurs céphalass je ne sais pour quelle raison), Llawan. Le « fantôme » Hoeder, était un envoyé de cette reine. Le céphalide que j'avais aperçu était en fait le roi Abôshan. Il m'expliqua aussi qu'un certain Anonyme1, un traître de 1ère catégorie était un de leurs généraux. Celui là étant plus vicieux que les autres. Je m'explique : parce qu'il était atteint de flatulite aigu ce qui signifie qu'il pètait tout le temps. Imaginez un pet sous l'eau. Cela créé une bulle, mais à 3000km de profondeur (la cloche empêche la pression de les écraser) la bulle prend un certain temps pour remonter. Ces quelques minutes d'attente font que le pet moisi un peu plus. Arrivé à la surface cela n'entraîne pas un petit « ploop » mais un grand « Prrrouuuuuuuup ». Par la suite, une sorte d'onde de choc odorante éclate à la sorti. (Rappelez vous votre dernier pet dans votre bain, il était particulièrement puant, n'est ce pas ?) C'est une des raisons pour lesquelles les bateaux des marins sentent autant. Un autre traître se nomme Thetime, un petit rondouillet affligé de deux droites noires en plein dans la gueule. Un 3ème se nomme Kirbyboss, un petit roux rondouillet, avec des joues bien rose. Les personnes que je viens de citer furent des humains, ayant obtenu la capacité de respirer sous l'eau et qui s'étaient exilés à Llawanopolis.

Notre général, je venais de l'apprendre, se nommait Zequate. Il me présenta aux autres guerriers. Chacun d'eux était un chef d'état ou un général d'armée. Deux d'entre eux avaient vu leur cité détruite par les envahisseurs : Utopia et Selestia. Ils avaient donc décidé de venir à la cité principale prêter main forte au peu de survivants restants. La cité étant envahi par ces attaquants aquatiques, la plus grande partie de notre armée s'était retrouvée dans les souterrains de la ville. Les catacombes. Il y avait dans cet endroit une odeur tenace, une odeur puissante et repoussante, l'odeur de la peur. Le bas de la ville avait été assailli et conquis, les parties en hauteur étaient pour l'instant protégées par les murailles. Je marchais maintenant depuis 12 minutes, seul le bruit de nos pas résonnait dans ces couloirs. Arrivé à un carrefour il tourna à droite, je le perdis de vue pendant 2 sec, en le revoyant, il se tenait souriant en face d'une gigantesque porte. Quelques secondes suffirent pour entendre la porte s'ouvrir. Je pouvais m'attendre à tout sauf à ça.


Chapitre 4. Wak Wak.


La porte débouchait sur une immense zone, tous ces tunnels menaient vers un nouveau lieu. Une ouverture débouchait sur l'extérieur. Au premier abord on aurait dit que cela s'arrêtait là, mais un petit escalier en aval, nous conduisait vers une nouvelle ville, sûrement la ville antique, celle qui était là avant une arrivée probable des céphalides. Cet endroit se nommait « l'ile de wak-wak ».
Peu de temps après la ville d'en haut était soumise par les céphalides, pourtant ils laissaient les gens parcourir la ville librement. Tous les lieux étaient surveillés, les zones de résistance étaient supprimées, plus aucune résistance n'était possible. Néanmoins le lieu souterrain avait été révélé à une grande partie de la ville, qui pouvait se réfugié ici sans que les occupants ne les voient. D'ailleurs un restaurant bien étrange avait ouvert ses portes. Il se nommait le céphalophage bleu. A la demande de Zequate, il avait été placé le plus près de l'entrée, à la vue de tous. Constatant ma maîtrise dans l'art de la cuisine, je fus nommé « Chef cuisinier ». Et devînt ainsi connu de tous, puisque la nourriture de ce restaurant était faite exclusivement de céphalides ennemi.




Chapitre 5. La résistance débute.

La résistance commença. Le peu d'insurrection tenté n'avait servi a rien. Le chevalier qui se battait sur l'eau commença à flooder comme un porc contre l'adversaire, pratiquement un millier de coups en deux jours. Lui ne le remarquait pas, mais ses attaques ne servaient à rien à part à ralentir un peu l'adversaire.
Cela continua ainsi pendant plusieurs jours. Mais en secret, une révolution se préparait, une révolution qui avait pour but de renverser complètement le pouvoir hostile. Chose étrange, ils n'enlevèrent pas aux gens la liberté d'expression, même si la plupart des choses dites contre eux étaient réfutés, et effacées de la mémoire des personnes. Ils nommaient ça le « phasage ». Ayant des agents infiltrés au recrutage nous pûmes découvrir leur base secrète. Elle se situait dans un coin bien sombre et pratiquement inaccessible du port. Il nous fallut peu de temps pour détruire totalement cette base, et la montrer aux yeux de tous. Une bataille débuta alors.

La bataille était composée de troupes très hétérogènes, des chevaliers, des poivrots, des junkys, des siths se battant côte à côte. Toutes ces classes sociales qui autrefois se faisaient la guerre pour obtenir le contrôle de la ville, commençant même à envahir d'autres régions du pays, mais, en ce jour sombre pour la race des oikers (leur seul lien commun) ils étaient tous réunis sous une même bannière. Le oik ! Tout cela dura plusieurs heures, causant autant de morts d'un côté comme de l'autre, nos seigneurs de guerre se battaient avec une rage indescriptible, même celui placé sur la barque. Le reste de l'armée ne bougeait pas d'un millimètre, un mort était remplacé par un autre soldat, ce qui créait des montagnes de corps à certains endroits. La bataille ne penchait pour personne, ils auraient pu continuer à se battre comme ça des heures durant sans qu'aucun vainqueur ne se démarque.

Pourtant, un des chevaliers portant une armure doré se dirigea vers un des généraux adverses. L'ennemi ne le vît pas tout de suite, cependant, le coup de poing dirigé vers sa tempe, il du le ressentir, puisque sa tête fut arrachée sur le coup. Un grand « skrak » se fit entendre. Toute querelle s'arrêta pendant quelques secondes. Jusqu'au moment où un céphalide lui sauta dessus, sa lance en 1er. Il para le coup, mis l'assaillant à terre, et lui perfora le ventre de part en part. Cette action rendit toute sa puissance à la guerre. L'armée humaine poussa un cri de guerre suffisamment puissant pour se faire entendre dans toute la ville. Nos troupes se remirent au combat avec une ardeur redoublée. Les épées tranchaient, les haches se plantaient dans des têtes et les flèches trouaient les écailles des céphalides. On pouvait dès lors voir la masse adverse diminuer de plus en plus, le nombre de traits bleus s'amoindrissait à vue d'œil.

Un deuxième « skrak » bien plus violent que le précédent se fit entendre, le roi lui-même venait de défaillir. Le général d'Utopia, un dénommé Erturista, venait de lui fracasser la partie supérieure du buste en un seul coup de poing 1. La bataille était désormais terminée.

Un soldat céphalide cria un ordre et toute l'armée exécuta une retraite. Ils fuyaient ces lâches!

A cet instant un céphalide deux fois plus grand que les autres arriva. C'était leur reine, Llawan (qui ne vaut que 3€ sur mv!). Elle se plaça en vue de tous, et cria :
« Sssela sssuffit, je ne peux me permettre de faire sssubir plus de perte à mon peuple. Je pars maintenant, mais n'essspérer pas vous en sssortir ainsssi. Je reviendrais plus puisssante et plus forte que jamais! (Bande d'abruti 2


Sur ces mots elle fit demi tour et partit avec toute son armée, sans prendre les cadavres, qu'on garda pour nourrir la population locale.
Pourtant, peu de temps après elle revînt…

« Le enfants, il est tard, je vous conterais la suite demain… »
« Non, continue! »
« Allez vous couchez, ou sinon je prend ma ceinture! 3»


FIN…


NDLA : Aucune des cartes de céphalide sur mv ne dépassent 3.5€, ce qui prouve bien leur faiblesse ;).

NDLR - 1 : Lightning Plasma, yeah!

NDLR - 2 : abrutie !

NDLR - 3 : O_O