Ensuite je sais pas qui s'attendais à ce que Macron caresse les français dans le sens du poil, à en croire les déclarations des uns et des autres, il fallait que le discours du Président appaise...
C'était absolument impossible, d'aucune manière, que Macron apaise qui que ce soit parmi les râleurs.
Macron est déterminé sur cette réforme. Encore une fois, j'aime pas tout chez Macron, il a des côtés cucks qui m'insupportent, mais il est parfois capable de rester ferme sur ses positions et de montrer sa détermination. Je le respecte pour ça. Il allait donc jamais revenir sur sa réforme.
Il allait jamais désavouer qui que ce soit dans son gouvernement. Il allait jamais demander à Elisabeth Borne de dégager, peu importe ce que certains journalistes et pseudo-analystes hurlaient sur tous les toits.
Le faire, ça aurait été un aveu d'échec, hors il a passé sa loi, non sans difficulté, mais il l'a fait, c'est donc littéralement une victoire.
Je sais que ça fait hérisser les poils de beaucoup de lire ça, mais je reste 100 % sérieux, c'est bien une victoire, c'est juste pas une belle victoire. Ca lui aurait donné largement plus de légitimité de faire sans 49.3, mais comme expliqué dans mes messages sur ce forum, pour certaines raisons, c'était trop risqué.
Quand à ce chantage médiatique qui consiste à faire passer un désaccord pour du mépris, comme quoi le fait que Macron n'écoute pas : c'est du mépris, il suffit !
Macron aurait probablement du mieux expliquer au début de cet épisode, pourquoi la réforme est nécessaire, et pourquoi cette réforme n'est qu'un prolongement de ce qui a déjà été fait et qu'il va en falloir d'autres, il aurait peut-être dû être plus compétent dans sa communication, car au début c'était pas clair les raisons qu'il affichait pour passer a réforme... il aurait ptet du mieux s'y prendre...
Il n'a cependant pas manquer de rappeler que demander des efforts à tout le monde c'était impopulaire mais que la réforme était nécessaire sur le plan financier.
Un argument que la plèbe n'arrive pas à comprendre et que l'opposition masque.
La plèbe osef des arguments financiers et ne se rends pas compte des risques qu'on prends à enchainer les déficits d'années en années.
L'opposition elle joue son rôle d'opposant, met sous silence les arguments viables, s'approprie le mécontentement général, hurle qu'il est toujours possible de faire autrement, blablabla.
Je suis personnellement extrêmement satisfait que le président ait flexé sur cette hystérie générale et je lui fait confiance pour passer les lois importantes qui vont arriver derrière : Lois sur l'immigration et Loi sur la répartition des bénéfices actionnaires-employés.
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