Citation :
Conformément aux pratiques déontologiques en vigueur [16]
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Les chartes des journalistes (cf. par exemple la Déclaration…, les journaux ne donnent pas l’identité, c’est-à-dire le nom, des protagonistes, pour la plupart mineures, de ce fait divers. Si certains se contentent de syntagmes (pro)nominaux (des jeunes filles/femmes pour l’Humanité, elles ou les quatre incendiaires/pyromanes pour Le Point), trois d’entre eux, Le Figaro, Libération et Le Monde, désignent les jeunes filles par des prénoms qui ne sont pas les leurs, ce qui est d’ailleurs explicitement signalé (par la formule « les prénoms ont été changés ») par deux d’entre eux (Libération et Le Monde) ; ce faisant, ils les « rebaptisent » purement et simplement, en opérant par le choix des pseudonymes un acte de nomination médiatique, assez original.