Plusieurs niveaux de retour d'élection selon la capacité de compréhension.
Niveau 1, émotionnel :
5mn50 cathartiques.
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Niveau 2, l'analyse prédictive sur la classe moyenne :
Le sortant, représentant la France flippée (les non-flippés ont voté Marine) face à la France qui bosse ou qui est au chômedu, donc qui souffre, a obtenu un score de général Tapioca. Les journaux aux ordres applaudissent, le peuple, après le choc, prépare sa défense. Car il va être attaqué, comme jamais il ne l’a été. Nous sommes en guerre intérieure, déclenchée par les forces oligarchiques, qui n’ont même pas caché leur projet.
Dommage pour les gauchistes, qui se sont trompés d’ennemi, et qui vont aussi morfler.
Seule la souffrance donne conscience.
Quand la conscience leur viendra, ils changeront de côté et ne serviront plus d’idiots utiles à la Banque. Mais la conscience politique est chose lente, elle met parfois une génération ou deux à monter au cerveau. La classe qui souffre – qui s’est baptisée Gilets jaunes – a compris qui était son ennemi, elle a pris conscience plus tôt que la classe moyenne, encore relativement protégée, du mal qui régnait.
Au tour donc de la classe moyenne, ou petite bourgeoisie, de comprendre qui domine. Le premier quinquennat a servi à réprimer à la Thatcher les prolos français, le second sera consacré à écraser les petits bourgeois, expression non infamante qui recouvre toute la classe dite intermédiaire, entre l’inférieure et la supérieure.
Brasilianisation, ou écrasement de la classe moyenne entre l’hyperclasse et le lumpen-prolétariat. C’est le projet, il est écrit, il est clamé, il est assumé par le haut, mais les mots ne sont pas encore compris par une partie du bas, alors que les actes sont déjà là. On appelle ça une sidération. Et les soignants non réintégrés sont le signe avant-coureur de cette attaque verticale.
On va la faire courte : on tient à prévenir les Français flippés d’une chose : la loi n’est pas la même pour tous, selon que vous serez du haut ou du bas. Par exemple, dans
ce torchon de la PQR, on a le droit d’appeler, le jour du scrutin, à voter pour celui qui a lâché de la subvention, c’est-à-dire de la corruption de presse, au journal en question. Cela résume tout.
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Niveau 3, analyse et compréhension structurelle.
(version épurée)
Deux notions permettent de classer les tendances et les représentants principaux : le
national et le
social, et par opposition l’anti-national – le
mondial – et l’anti-social, masqué par le
sociétal.
Le représentant de l’antinational antisocial, c’est Macron.
Le candidat de la Banque et du woke, le mondial sociétal n’étant que l’extension du principe libéral libertaire, avec le libertaire au service du libéral, prophétisé par Michel Clouscard dès les années 1970 comme avenir et salut du Capital, soit de la droite d’affaire...
La représentante du national et du social – les deux étant aujourd’hui indissociables du fait du processus mondialiste –, c’est Marine.
Marine est donc la candidate du peuple, la candidate de gauche, selon la terminologie politique française classique, face au candidat de droite Macron, représentant des élites antipopulaires, donc démocratiquement illégitimes, puisque minoritaires et parasitaires.
À côté de ces deux candidats dans la cohérence, opposés et logiquement finalistes, deux autres candidats incarnaient et incarnent l’attelage incohérent et inauthentique du national antisocial et du social mondial que sont Zemmour et Mélenchon.
L’antisocial étant logiquement et fatalement mondial, c’est la contradiction du libéral et de l’identitaire, ce qui fait de Zemmour un faux patriote, qui cache
son absence de souverainisme profond par de l’identitaire de surface. Soit la stratégie symétrique de la confusion, à gauche, du social et de l’antiracisme, en réalité dumping social immigrationniste...
Cette confusion du social et de l’antiracisme – en réalité métissage forcé et tyrannie des minorités LGBT –, soit l’idéologie woke – sommet du mondialisme –, étant le fonds de commerce du social-traitre professionnel Mélenchon, qui appelle logiquement à faire barrage au vrai candidat social Marine.
Marine, en tant que candidate du peuple en souffrance sociale, et aussi logiquement
la candidate des actifs, au contraire de Macron, candidat des
parasites du haut, bénéficiaires de la finance, et du bas, que sont les assistés. Soit le vote des
boomeurs enrichis par les Trente Glorieuses et des
ados qui ne comprennent rien au sérieux économique de la politique.
Dit plus simplement encore :
le vote Marine est le vote adulte. Le vote Macron, le vote sénile et infantile. Le vote mature face au vote immature, contrairement à ce qu’en disent une fois de plus les médias menteurs.
Quant à l’identité, Zemmour, autre candidat de l’incohérence et de l’inauthentique, dont le rôle objectif était d’affaiblir Marine, il se révèle lui, symétriquement, le traître au national, donc à l’identité authentique, dont le nom sérieux est le souverainisme.
Compte tenu de son échec, nous n’insisterons pas sur la stupidité et la trahison que constitue la droite identitaire pro-zemmourienne à la Rochedy – soit la stratégie de l’union des droites –, dont la fonction, typiquement d’extrême droite, est, comme elle l’a toujours été, de mettre
la jeunesse droitarde, facile à berner politiquement parce que peu sensible à la question économique, vue depuis son parasitisme étudiant adolescent, au service de la droite d’affaire, soit du libéralisme mondialisé, fondamentalement et fatalement anti-identitaire, mais qui a les moyens de financer les carrières ! En résumé : derrière un nietzschéisme de pacotille pour post-adolescents bourgeois, la volonté individuelle et forcenée – toute d’arrogance de classe et d’arrivisme petit bourgeois – d’échapper au travail productif.