61 cartes, c'est statistiquement peu relevant. (Et
Corpus de recherche ne changera pas la donne !)
C'est plus pour le moral et la satisfaction psychologique que ça signifie quelque chose : avoir le sentiment qu'on a "la bonne carte" dans le deck plutôt que de l'avoir laissée de côté (etc). Mais ça ne donne pas vraiment un avantage de "tempo" (contre meule, gagner à 1 carte près ... ? ça n'arrive presque jamais. Et même meule n'est pas assez représentée.)
Et croire qu'on va gagner du temps dans un match qui s'éternise grâce à une seule carte, c'est un peu un pari bête. Tu vas piocher, tu vas creuser ton deck (etc etc) et normalement, "creuser son deck" au risque de le faire fondre est stratégiquement meilleur et plus efficace que "gagner du temps et prier pour avoir la victoire". NORMALEMENT, si tu as conçu un vrai deck fait pour gagner.
TOUTEFOIS, j'ai une anecdote MTG:A qui suggère le contraire (ou qui illustre bien le NORMALEMENT de la phrase précédente).
MTG:Arena ne dispose pas de temps limite. Certains malins optimisent donc leur deck pour te tuer à l'ennui : ils retirent le kill de leur deck, souvent
, pour avoir encore plus de cartes de contrôle. Et espère que tu abandonnes sur des game qui auraient été matchs nuls en compétition.
Ainsi, je me suis retrouvé un jour face à un deck
qui jouait
Téfeiri, héros de Dominaria et
Tamiyo, collectionneuse de récits mais sans KILL. Il s'est retrouvé avec l'Emblème de Téfeiri, moi tous mes permanents exilés, mais il n'avait plus de carte pour me tuer et plus de cartes dans sa bibliothèque. Il se contentait de jouer Téf et de le remettre au dessus de sa bib pour ne pas mourir.
Et moi, j'ai joué la montre comme un porc.
2h30 pour finir la partie.
MTG:A, ce cancer vidéo-ludique, qui déforme Magic pour permettre ces expériences de frustration absolue.