Bon, sans quoter, parce que tous les habitués n'ont pas encore défilé ; quand les gens bien informés disent "yaka" augmenter la capacité en réanimation : admettons. Admettons, qu'on la double, qu'on la triple, qu'on la décuple (coûte que coûte, le personnel on le clone ou on le recrute de l'autre côté de la rue). Donc voilà, on a 60 000 lits de réa et tout le personnel qui bien avec.
Sachant (trigg') que les politiques de dictature sanitaire sont décidées et ajustées, hormis pour les pays insulaires qui peuvent être meilleurs élèves (facile de fermer une frontière océan), ou les vraies dictatures, en fonction de l'occupation de ces fameux lits : on laisse courir à fond l'épidémie ? Moi j'appelle ça reculer pour mieux sauter. Le problème sera inéluctablement le même. Sachant que, faire de la prévention, c'est pas populaire, c'est pas justifié, et on (trigg') s'en branle, les précautions, gestes barrières, vaccins, HCQ (trigg'), etc., on laisse ça aux autres - un peu comme les taxes et impôts qui pourraient servir à financer ces beaux lits. Jusqu'à être dans la situation que nous connaissons, ouin, si c'est à cause de la capa en réa qu'ils ferment tout, "yzonka" en mettre plus. Retour au début du post (sinon poursuivre).
Vu que le cap est donné en fonction de la jauge d'occupation de ces fameux lits : pour aller dessus, il faut une bonne raison : disons que sinon, on risque de clamser. Bon, c'est pas grave pour les bien portants, mais quand même, il nous reste une once d'humanité coincée quelque part entre la magie de Noël et celle de Pâques. Sur celles et ceux qui y font un séjour, "yapa" de risque zéro, même avec du bon personnel et des bons traitements, il y en une partie qui vont y passer. Admettons, si c'est pas trop dur, que c'en est une proportion constante. Idem pour les séquelles éventuelles suite à intubation. En appliquant une règle de trois à la Bourdin, plus de lits en réa, c'est plus de morts : OK pour vous ? "yaka" les laisser crever ? (Débat mis à part sur le fait que contracter ça, c'est pas forcément fait exprès et sans contact, pas de bol fallait pas être au mauvais endroit au mauvais moment ?)
Enfin, puisqu'il faudrait augmenter le nombre de lits de réa jusqu'à beaucoup : admettons que ça génère un petit surcoût de gestion de maintenir cette capacité aussi en temps normal - bah oui, pas juste maintenant, mais tout le temps, pour ne pas être surpris, "yzavéka" anticiper. Admettons que l’État est vertueux, il fait comme les oppositions lui soufflent, son budget est équilibré (Débat mis à part du bien fondé de tel ou tel poste de dépense, budget équilibré point). OK pour vous d'augmenter des charges sociales, des taxes, des impôts ? Il n'y en aura pas un d'entre ceux qui prônent cette augmentation de capacité pour dire : ah ben non, ça sert à rien tous ces lits vides et ce personnel formé en temps normal, pas question d'augmenter les impôts, non mais oh "yzonka" faire autrement ?
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