Comme on a argumenté plus tôt sur ce thread, quand bien même on aurait eu des lits de réanimation en plus, on aurais pas pu laisser les gens faire ce qu'ils veulent.
Comprends bien que les chiffres qu'on a sur l'épidémie ce sont les conséquences d'une politique de restriction sanitaire contraignante.
Si du jour au lendemain on laissais les gens faire ce qu'ils veulent, qu'on rouvrait tous les commerces, tous les bars, restaurants, musées, qu'on laissait les gens prendre l'avion, etc... on aurait des chiffres complètement démesurés par rapport à ceux qu'on a aujourd'hui.
Et on aurait un afflux massif de patients dans les hôpitaux et ce serait le chaos sanitaire.
On pourrait mettre plus de gens dans des lits de réa.
Et ensuite, les gens se réaniment tout seul ?
Pour rappel :
Darkent a écrit :
Les lits de réanimation ça fonctionne pas tout seul, il faut du personnel soignant formé à la réanimation et il faut être présent. C'est donc très couteux en temps, en ressources humaines, en compétence et c'est pas des trucs qu'on a en surplus.
Si on prends déjà en compte le fait que les professionnels de santé sont épuisés depuis un an, que y'a des gens qui se barrent pour aller ailleurs car ils en ont marre (perte de savoi-faire), alors on se retrouve à devoir former du nouveau personnel soignant et ça prends du temps, ça nécessite un travail monstrueux et on aura jamais assez de personnel pour pouvoir ouvrir des centaines de milliers de lits, ce qui serait le minimum pour faire face à un afflux massif de nouveaux patients en situation d'urgence.
Encore une fois les gens qui parlent des lits de réanimation qu'on pourrait construire et la situation serait reglé ont du mal à se rendre compte de la réalité de terrain sur le sujet.
Et comme j'ai dit aussi, l'avis de l'opinion politique c'est une vraie girouette sur le sujet.
Quand on en a pas besoin, personne ne hurle qu'on devrais avoir des lits de réanimation supplémentaire.
Quand des gens proposent on hurle à la dépense inutile.
Par contre quand y'a une pandémie tout le monde réfléchit rétroactivement et se dis "bababa c'est une honte de pas en avoir".