Citation :
Ben oui c'est bien ce que je dis, pour cacher ton problème il faut avoir conscience de l'avoir au préalable, tu ne vas pas cacher ce que tu n'as pas conscience d'avoir?
Bah du coup j'ai l'impression que t'as pas compris ce que j'essaie d'expliquer depuis le début.
Citation :
Si il est dépendant il le sais et il a conscience de l'être
Pas du tout !
Citation :
et être "dépendant de l'alcool" c'est à dire sentir le manque physique de l'alcool c'est que tu es à un degrés trés élevé, voir le dernier degrés, ça veut dire que tu vas faire des crises de manque d'alcool, là c'est plus que chaud, tout le monde le verra que tu es malade. Et si tu parles de ne pas pouvoir se passer de son petit verre de cognac aprés chaque repas du soir, je n'appelle pas ça de la dépendance.
Encore une fois pas du tout d'accord.
D'après cette étude, 15% des consommateurs d'alcool sont considérés ayant développé une forme de dépendance à cette substance (
source référente plus vulgarisée). Pour le tabac c'est 32%, et pour le cannabis 9%.
A mon sens, la plus faible dépendance au cannabis s'explique non pas parce que la consommation de la substance crée une dépendance plus faible que celle de l'alcool, mais justement parce que son statut illégal génère une prise de conscience beaucoup plus précoce chez le consommateur, ainsi qu'une consommation individuelle plus réduite, prêtant moins à l'addiction.
Évidemment la composition chimique de la substance a un impact énorme également : on monte à 17 % pour la cocaïne et 23 % pour l’héroïne par exemple. Mais je doute très fort que la cigarette ait un pouvoir addictif intrinsèque plus fort que l'héroïne, si les consommateurs développent proportionnellement plus souvent une addiction au tabac, c'est en partie parce que le produit est beaucoup moins connoté et beaucoup plus facile à obtenir (entre autres parce qu'il est légal).