Citation :
Au lieu que l'état rembourse un fond d'investissement ou une banque qui vont s'inquiéter pour leur argent, c'est la banque centrale qui devient la créancière avec un taux d'intérêt proche de 0% et une échéance à "on verra plus tard tkt".
[...]
Précisément, cela n'a pas de fondement théorique : normalement, ce qui doit couler doit couler, point barre.
C'est pour échapper au fonctionnement normal des choses que ces pratiques ont été mises en place. Cela pose un problème, qui a un nom : l'aléa moral (pour ceux qui veulent chercher).
Citation :
Tu as le droit d'être pessimiste.
Si on attends y'a toujours une crise qui vient, c'est cyclique.
Là avec le COVID on a peut-être fait pété des trucs qui allait pas, des entreprises zombies qui sont lâchées, des mini-bulles, et Pouf ca va repartir et on est bon pour 10 ans :)
Nous ne sommes plus dans cette situation, ça c'était avant les opérations "non conventionnelles" des banques centrales, qui s'opposent à la résolution normale d'un cycle économique (depuis 2008).
Les zombies s'accumulent -en France, leur dette est maintenant garantie par l'État-, les taux sont trop bas depuis trop longtemps, les bulles gonflent, ...
Il faudrait une crise pour mettre tout à plat, mais malheureusement les banques centrales s'y opposent de toutes leurs forces,
wathever it takes.
Dans le même temps, les États font tout sauf investir dans du lourd à long terme (infrastructures, éducation, recherche, ...), ce qui devrait être le cas dans le cadre d'une fin de cycle normale.