DominikShabbat
Turbo Shalom
Interview par un journaliste
le 09/06/2020 12:00
Adolescent vous vouliez être juge des enfants. Pourquoi ? J’ai fait un bac philo, puis je me suis intéressé au droit criminel, à la psychologie. Je suis incapable de dire pourquoi.

Comment avez-vous basculé dans l’univers des médias ? J’en avais assez de réclamer de l’argent à mes parents pour sortir et m’acheter des fringues. J’ai demandé à mon père de faciliter mon entrée à Europe 1, en 1971.

Aviez-vous la pression d’être le fils d’un commentateur célèbre ? Oui, mais Jean Gorini, le rédacteur en chef, m’a fait confiance. Et j’ai commencé comme télexiste?!

Avez-vous des souvenirs marquants ? La mort de De Gaulle. Jean Gorini est arrivé à 7 heures et m’a dit de charger toutes les machines pour préparer une très grande annonce, une information obtenue la veille auprès d’un curé.

Quelle a été la suite de votre carrière ? J’ai quitté le télex pour faire des montages radio sur bandes. J’ai fait des interviews par téléphone. J’ai intégré une équipe de rédaction, aux Jeux olympiques de Munich, en 1972. Je me suis retrouvé au cœur du septembre noir. Je suis entré dans le village olympique avec Eugène Saccomano. J’ai vu les hommes en cagoules et armés à 30 m de nous.

D’où vient votre passion pour l’automobile ? Mon père me rapportait des miniatures Dinky Toys de ses voyages. J’ai vendu ma collection à 18 ans pour m’acheter un magnétophone. J’aimais aussi la Formule 1.

Au début, l’émission Turbo est consacrée à tout ce qui se déplace à moteur. J’avais carte blanche pour faire l’émission que je voulais. Au début, on parlait avions, hélicoptères, bateaux. Il a fallu recentrer, par rapport à l’attente du public.

Votre magazine vous permet de voyager. À une époque, je faisais quatre tours du monde par an. Un passeport me faisait deux ans. Les paysages et l’évasion font partie de l’univers de la voiture. À l’époque, tourner en Patagonie ou au Mexique, c’était un plus pour le public. J’ai fait 81 émissions à New York?!

Pourquoi invitez-vous des personnalités ? Ce n’est pas un artifice, ni du racolage. Nos invités aiment la voiture et regardent l’émission. On a reçu Lanvin avec la Mustang, Dutronc en Corse, qui s’est arrêté dans un bar pour un concert improvisé, Clavier chez Ferrari, José Garcia chez Aston Martin. Mon meilleur souvenir, ce sont les trois jours passés avec Gérard Depardieu. Dubosc a envie de venir, et on cherche un créneau avec Bruel depuis des années.

Comment préparez-vous vos émissions ? Je suis un fana des cartes routières. J’aime connaître l’environnement du tournage. Mais je ne suis jamais satisfait des émissions. Je suis très critique et très dur avec moi-même.

Avez-vous une pression des constructeurs ? Jamais. On doit mettre le curseur là où il doit être. J’ai un certain ressenti après avoir essayé plus de 3.000 voitures.

Vous formez un duo avec Safet Rastoder, qui présente l’émission avec vous depuis un an. Va-t-il vous succéder?? J’ai senti la nécessité de relancer le turbo chez moi aussi, pour éviter de ronronner. Safet apporte sa fraîcheur et sa fougue. J’ai 66 ans, mais j’arrêterai l’émission quand je deviendrai con, avec un ego qui rend insupportable.

Croyez-vous à la voiture électrique ? Oui, pour un usage urbain et partagé. L’I3 100 % électrique, avec un moteur thermique, de BMW, c’est l’idéal.

Pourquoi avez-vous participé à l’émission Zéro de conduite ? La chaîne me l’a demandé. Les conducteurs, c’était des dingues qui font peur.

Quel regard portez-vous sur la sécurité routière ? Les constructeurs ont fait des efforts, mais il faut aussi de la répression. Je suis surtout atterré par les comportements des jeunes. Il faut réformer le permis.

« J’arrêterai l’émission quand je deviendrai con ! »
Auriez-vous aimé animer une autre émission ? Je suis catalogué Monsieur bagnoles. J’ai fait des propositions à la chaîne. Mais elle trouve que je suis bien dans mon fauteuil. J’aurais aimé proposer des rencontres liées au voyage.

Quel genre de conducteurs êtes-vous ? J’ai eu un côté viril, bagarreur au volant. Mais j’ai changé lorsque j’ai visité le service de pédiatrie de Garches. J’en suis ressorti bouleversé. J’ai aussi arrêté la moto après avoir été renversé.

Quelles sont vos voitures préférées ? Ma première voiture a été une Triumph Herald cabriolet. Aujourd’hui, je roule en Volkswagen Touareg et je possède deux anciennes Mini Austin. Mes voitures de rêve : la BMW Z8, la Lamborghini Huracan et l’Austin Healey.

Quelles sont vos passions ? La musique classique. J’ai participé à des émissions sur Radio classique. Les gens croient que je passe mon temps à démonter des carburateurs. J’aime les musées, je possède des collections de livres sur des personnages historiques et des vinyles. Je vais à la chasse avec mes chiens. J’ai une fascination pour le taureau. Un animal roi.

Pourquoi avez-vous choisi Gallardon ? J’apprécie la qualité de vie, le côté village, et la proximité avec Paris. Je tourne beaucoup dans le secteur et je suis ami avec Laurent Berteaux, concessionnaire à Chartres et Dreux.
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Makexime
Légende
Del
le 09/06/2020 12:37
Del
zefreidz
Brûle fils de pute, brûuuule

Légende
le 09/06/2020 12:39
Ouaient, virez moi ça
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