Niarf, ce n'est pas un doctorat en virologie dont on a besoin.
C'est juste d'une carte et d'une connaissance de la géographie. Et un petit peu de rigueur dans les termes.
Ce qu'on craint, quand on dit craindre une deuxième vague d'épidémie, c'est qu'une maladie revienne sur le même territoire, possiblement muté (pas d'immunité acquise) et sur des organismes affaiblis (plus dangereuses donc). C'est ce qui s'est passé avec la grippe espagnole : première vague => elle a défoncé les systèmes immunitaires sans mettre KO, la seconde a été beaucoup plus mortelle.
Vous voyez que pour ce scénario, il faut qu'on parle du même territoire. Or, la Chine est large.
Si cela se passait à Wuhan, en contaminant des gens qui avaient déjà été contaminés (scénario qui n'est pas du tout exclu à l'heure qu'il est et qui semble avoir de plus en plus d'indices en sa faveur), okay, deuxième vague.
Mais qu'une autre région de la Chine, ce pays qui a la taille d'un continent, soit affecté, avec le même virus qui revient (ou bien qui se propage de l'intérieur, ils ont arrêtés les déconfinements de manière assez précoces), c'est une continuité. Pas une seconde vague.
Naturellement, ça pourrait y mener (ce pourquoi l'article dit "fait craindre"). Mais pour le moment, on n'y est pas encore.
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