tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
Féminicide
le 04/09/2019 15:09
Salut nouveau sujet tendance sur les réseaux sociaux.

Le féminicide (ou fémicide, gynécide, gynocide) est par définition le meurtre d'une ou de plusieurs femmes ou filles en raison de leur condition féminine.

Dernièrement des articles se multiplient sur les médias et les réseaux sociaux de ce genre:

Une femme de 92 ans tuée par les coups de son mari, 101e féminicide conjugal de 2019

...Quel rapport avec un féminicide? Ou alors les féministes élargissent la signification de "condition féminine", être marié à un homme serait une condition féminine?

Loin de moins l'idée de minimiser un meurtre, cependant c'est déjà un meurtre, donc le qualifier de "féminicide" ça rajoute quoi? Un impacte politique? Ou on va ajouter des circonstances aggravantes?

Perso je pense qu'il s'agit de pleurniche féministe qui sont capable d'utiliser la souffrance des autres pour obtenir des avantages politiques et sociales. Comme si les femmes étaient pas suffisamment avantagé.

Bien sur ce que dit pas le terme "féminicide" c'est que c'est un homme qui tue une femme, si une femme en tue une autre je suppose que les féministes n’appellerons pas ça un féminicide (sauf si commandité par un homme bien sur).

Admettons que cette "stratégie" soit bienveillante, qu'est ce que ça implique de faire passer un tel message en ciblant les hommes? Ceux qui cognent pas leur femme ne vont pas "moins" les cogner, et ceux qui les cognent déjà je suis prêt à parier qu'ils s'en cognent des revendications féministes...

Donc en réalité on parle d'un désir de contrôler tout les hommes, sous prétexte d'une minorité de pourriture qui lève la main sur leur femme?

Se contrôle se manifeste déjà par la "culpabilisation", puis par la criminalisation de la violence uniquement masculine (la violence féminine serait légitime puisqu'elles seraient en position de légitime défense ?)

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Rafikh

Légende
le 04/09/2019 17:16
Juridiquement, c'est de la merde.
Car ça induirait qu'il tue sa compagnie CAR c'est une femme, or ce n'est pas du tout le cas.
Et il y aurait de fait une rupture d'égalité pour les hommes homosexuels victimes de leurs conjoints.
Et ayant eu un père je violent, je minimise pas du tout les faits, mais les compagnons violent ne tuent pas leur femme car c'est une femme, mais dans le cadre de leur relation.
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 04/09/2019 17:19
Je vais peut être commettre un crime de pensée, mais pourquoi la mort serait plus grave que la destruction de la psyché, ou qu'un traumatisme, etc?

C'est une vision bien trop moraliste de la mort, qui pourtant est une solution qui pour ceux qui se suicident semble devenir une délivrance. Il me semble que les suicides sont bien plus commis par les hommes, donc la mort comme étant grave revient elle à une conception féminine de la morale? En effet la femme donne la vie, et c'est souvent l'homme qui la prend (la guerre, la chasse, le meurtre).

Chez l'homme la mort semble moins grave que pour la femme. Disons qu'elle est nécessaire, et qu'il hésite moins que la femme à mettre à mort. On a souvent entendu dire que donner la mort est parfois une faveur (débat sur l'euthanasie).

En réalité les humains sont d'accord sur une chose, c'est la souffrance, elle est intolérable, et cette souffrance est une des conséquences de la mort, mais elle s'applique sur l'entourage, le mort étant mort il ne ressent plus de souffrance.

Par contre détruire un humain de l'intérieure peut avoir exactement les mêmes effets, avec en plus la souffrance de l'être détruit. Il va devenir un fardeau pour son entourage, les faire souffrir, et lui même souffrir de l'intérieure.

Si on doit faire des statistiques sur les violences conjugales, il faut donc prendre ne compte l’impacte délétère sur les hommes des violences psychologiques de leur femme.
Darkent

Ano1
le 04/09/2019 17:22
Citation :
Les hommes et les femmes ont chacun des avantages statistiques clairs sur des domaines distinctes.


Le véritable agacement que j'ai vis-à-vis du discours féministes c'est l'incapacité qu'ont certaines à comprendre que renoncer aux rôles sociaux "sexistes" c'est à la fois renoncer aux formes de dominations mais également renoncer à ses privilèges.

les féministes sont totalement impérméable à cette idée car elles sont persuadés qu'aujourd'hui elle ont une revanche à prendre sur le patriarcat et que la moindre occasion d'obtenir un avantage est la bienvenue !
C'est un comportement complètement paradoxale. Le fait de jouir des avantages que procure un statut de dominés ne vas pas les aider à quitter leur posture de dominés !

De toutes les manières qu'on parle de féministes aux cheveux bleus ou de petites pouffes de banlieues, je crois que le nombre de femmes prêtes à être indépendantes, entreprenantes, responsables tout en renoncant à l'ensemble des avantages de genre converge vers 0.
Darkent

le 04/09/2019 17:23
Citation :
Juridiquement, c'est de la merde.


C'est une définition sociale.

Citation :
Car ça induirait qu'il tue sa compagnie CAR c'est une femme, or ce n'est pas du tout le cas.
Et il y aurait de fait une rupture d'égalité pour les hommes homosexuels victimes de leurs conjoints.
Et ayant eu un père je violent, je minimise pas du tout les faits, mais les compagnons violent ne tuent pas leur femme car c'est une femme, mais dans le cadre de leur relation.


Tout ça amène toujours aux mêmes conclusions : Les responsables sont toujours des hommes.
Il existe donc un cancer masculin et il faut trouver un traitement pour le guérir
zombie33

Légende
le 04/09/2019 17:37
Citation :
Donc en réalité on parle d'un désir de contrôler tout les hommes, sous prétexte d'une minorité de pourriture qui lève la main sur leur femme?


On parle plutôt d'essayer de sauver des vies en fait.

C'est pas les femmes contre les hommes, c'est l'humanité contre la pourriture.
Jericho
Bretagne
Légende
le 04/09/2019 17:38
Citation :
Si on doit faire des statistiques sur les violences conjugales, il faut donc prendre ne compte l’impacte délétère sur les hommes des violences psychologiques de leur femme et vice et versa.


FYP.

D'ailleurs, c'est le cas. Et un petit tout sur le site de l'INSEE te permettrait d'éviter cette fabuleuse pirouette de non-sens genré visant à mettre sur un pied d'égalité violence physique et violence psychologie, histoire de dire que, ouais l'homme tue, mais la femme elle tue carrément ta pensée, c'est bien plusse pire.

Roger, une mousse !
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 04/09/2019 17:46
Citation :
On parle plutôt d'essayer de sauver des vies en fait.

C'est pas les femmes contre les hommes, c'est l'humanité contre la pourriture.


Ouais, c'est plus l'hypocrisie contre le bon sens. (Je parle pas de toi bien sur).

Sauver des vies qu'on met en danger, c'est tordue comme concept. Je sais que je fais de super raccourci, si je dois développer j'en ai pour 2h. Mais clairement le carnage sur les infrastructures sociales et économiques est pour beaucoup dans ces crises et comportement intolérable. Je serais prêt à parier que les crises conjugales sont directement ou indirectement lié à l'accès au confort (un bon salaire avec un minimum d'effort). Si le mec ramène assez de thune mais n'est jamais à la maison ça donne une crise. Si le mec est toujours à la maison mais n'apporte pas assez de thune, ça donne une crise. Si le mec apporte assez de thune et est souvent à la maison, ça donne un équilibre, et les crises y en aura mais relativement mineure.
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 04/09/2019 17:49
Citation :
D'ailleurs, c'est le cas. Et un petit tout sur le site de l'INSEE te permettrait d'éviter cette fabuleuse pirouette de non-sens genré visant à mettre sur un pied d'égalité violence physique et violence psychologie, histoire de dire que, ouais l'homme tue, mais la femme elle tue carrément ta pensée, c'est bien plusse pire.


De un c'est toi qui le dis, de deux tu fais de la morale en hiérarchisant les types de violences, de trois tes sources? J'ai pas que ça à faire à chercher un truc qui n’existe pas.

Après niveau pirouette j'ai rien à t'envier n'est-ce pas?
Jericho
Bretagne
Légende
le 04/09/2019 17:58
Je me fous juste de ton "crime de pensée", et ta conclusion bien tronquée.

Et comme je suis contre l'assistanat à outrance, je te donne juste l'url de l'INSEE https://www.insee.fr/fr/accueil
Jericho
Bretagne
Légende
le 04/09/2019 18:00
Au passage, différencier des types de violences, ce n'est pas nécessairement en faire une hiérarchie.
Birdish
Charlot de Feu

le 04/09/2019 18:05
Citation :
c'est l'humanité contre la pourriture.


SAPROLINGZ RPZ !!!
zombie33

Légende
le 04/09/2019 18:06
Citation :
Sauver des vies qu'on met en danger, c'est tordue comme concept.


De quoi tu parles ? Ce que je dis c'est que si je peux l'empêcher je laisserai pas mon voisin battre à mort sa femme, ça va pas chercher plus loin.

Citation :
Je serais prêt à parier que les crises conjugales sont directement ou indirectement lié à l'accès au confort


Tu dis ça au doigt mouillé, ou tu as un panel représentatif à portée de main ?


Tiens j'ai trouvé ça sur le site de l'OMS

Citation :
Facteurs de risque concernant la violence exercée par le partenaire intime et la violence sexuelle:

faible niveau d’instruction (pour les auteurs comme pour les victimes);
exposition à la maltraitance pendant l’enfance (auteurs et victimes);
exposition à la violence familiale (auteurs et victimes);
troubles antisociaux de la personnalité (auteurs);
usage nocif de l’alcool (auteurs et victimes);
multiplicité des partenaires ou suspicion d’infidélité de la part du partenaire (auteurs); et
attitudes tendant à légitimer la violence (auteurs);
normes prévalant dans la communauté qui privilégient l’homme ou lui assignent un statut supérieur à celui de la femme;
faible niveau d’accès à un emploi rémunéré pour les femmes.
Facteurs de risque associés à la violence exercée par le partenaire intime:

antécédents d’actes violents;
mésentente et insatisfaction conjugales;
difficultés de communication entre partenaires;
comportements dominateurs des hommes envers leur partenaire.
Facteurs de risque associés à la violence sexuelle:

croyances relatives à l’honneur de la famille et à la pureté sexuelle;
idéologies sur les droits sexuels de l’homme; et
faiblesse des sanctions juridiques contre la violence sexuelle.

tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 04/09/2019 18:45
Citation :
ce n'est pas nécessairement en faire une hiérarchie


Vous avez commandé de la mauvaise foi?

@zombie

Quasiment toute ta liste est lié au confort.

Pour ce qui est de ma réponse que tu as "quote", je parle du fait que la précarisation causé par nos régimes politiques sont des facteurs qui aggravent les violences conjugale, pourtant ils sont pas sur ta liste, et c'est de ça que je parle en parlant du confort également. Des gens qui ont du temps à autre chose que de survivre et bien ils le dépensent à se cultiver, à se "calmer", etc.

Et ces derniers offrent comme solution exactement la réaction que tu as eu, tu laisses pas ton voisin battre à mort sa femme, donc tu comptes sur la bienveillance des autres? C'est tout à ton honneur, mais politiquement ça revient à dire "soyez vigilant" "surveillez bien que vos voisins frappent pas leur femme"...

Y a des solutions politiques, sévérité absolue contre les violences, ça c'est a peu près déjà le cas, tout le monde condamne, l'application c'est une question de moyen, il me semble que les départements judiciaires sont pris à la gorge économiquement, surtout dans les affaire de famille. Encore une autre cause d'aggravation, si inconsciemment les gens pensent que la justice est faible, bah ils respecterons moins les règles élémentaires de comportement.

C'est tout ça que je pointe quand je dis "sauver des vies qu'on met en danger". Je parle pas d'un cas particulier, mais d'une tendance générale qu'on subit de plus en plus.
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 04/09/2019 19:10
Citation :
Au cours des années 2014 et 2015, 12,7 % des femmes et 10,5 % des hommes âgés de 18 à 75 ans déclarent avoir subi durant les deux années précédentes des atteintes psychologiques ou des agressions verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint. Ils ont ainsi été l’objet de manière répétée de comportements dévalorisants, de manifestations de jalousie, d’insultes ou été confrontés à des menaces ou des actes visant à les contrôler.

Ces comportements peuvent relever de conflits conjugaux ou de violences psychologiques. Les femmes sont plus exposées à des atteintes de différentes natures (7,8 % contre 5,3 % pour les hommes) et les risques pour elles d’être l’objet de violences psychologiques sont plus élevés. Enfin, elles sont plus souvent victimes de violences physiques ou sexuelles. Ces violences s’accompagnent aussi plus fréquemment pour les femmes d’atteintes psychologiques ou d’agressions verbales.


Déjà c'est plutôt proche entre homme et femme.

Par contre sur de simple déclaration on fait des statistiques qui sont censé prouver quoi? Que les femmes se plaignent plus que les hommes...? Ouais je suis mauvaise langue pour le coup, mais c'est pour illustrer le biais.
J'aime les carottes

le 04/09/2019 19:23
Citation :
Les femmes fonctionnent un peu
comme des sortes d'animaux
Elles sont "vives", elles s'emportent,
mais oublient aussitôt
Un chien battu pardonne,
parce qu'au fond il est gentil
Et ça c'est pas des conneries, c'est Bigard qui l'a dit
zombie33

Légende
le 04/09/2019 19:32
Citation :
Et ces derniers offrent comme solution exactement la réaction que tu as eu, tu laisses pas ton voisin battre à mort sa femme, donc tu comptes sur la bienveillance des autres? C'est tout à ton honneur, mais politiquement ça revient à dire "soyez vigilant" "surveillez bien que vos voisins frappent pas leur femme"...


Je ne fais pas de politique, je ne cherche pas de solutions.
Je souligne juste que ce problème n'est pas un problème spécifique au femmes.
Jericho
Bretagne
Légende
Tatanka
le 04/09/2019 19:53
Citation :
Si on doit faire des statistiques sur les violences conjugales, il faut donc prendre en compte l’impacte délétère sur les hommes des violences psychologiques de leur femme


Puis

Citation :
Citation :
Au cours des années 2014 et 2015, 12,7 % des femmes et 10,5 % des hommes âgés de 18 à 75 ans déclarent avoir subi durant les deux années précédentes des atteintes psychologiques ou des agressions verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.

Par contre sur de simple déclaration on fait des statistiques qui sont censé prouver quoi? Que les femmes se plaignent plus que les hommes...?


Donc le résultat statistique d'un article de l'Insee ne te convient pas. Il existe peut être des études sociologiques plus poussées que tu pourrais exposer vu que les chiffres de l'Insee sont contestables ?
ml59110
le 04/09/2019 20:05
Tiens si ça peut intéresser quelqu'un ou faire avancer le débat, voici une chaîne YT consacré en partie (une assez grosse partie) au féminisme, et animée par un homme, parce qu'on peut aussi défendre le féminisme en étant un homme.

https://www.youtube.com/watch?v=iMPbDiBVME8

On peut ne pas trop aimer le style, mais bon autant vous dire que le gars a du répondant, il sait argumenter et répondre aux arguments foireux qu'on peut lui opposer.

Franchement, je ne suis pas trop sur sa ligne, mais il sait se montrer convaincant. Mais attention, on ne peut être convaincu que si on accepte d'écouter avec une attitude rationnel, c'est facile de dire qu'on n'est pas convaincu, si on choisit juste de camper sur ses positions.
Darkent

le 04/09/2019 20:20
j'ai écouté 3 minutes et c'est le fond du fond de l'argumentation internet
Darkent

le 04/09/2019 20:21
De toutes les manières sur ce sujet entre la #TeamWhiteKnight qui n'argumente qu'en sarcasme et sophisme et la #TeamIncelsDroiteConservatrice4chan j'ai beaucoup de mal à voir qui est le pire tant les deux sont ridicules.
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