Citation :
Je rejoins Birdish sur l'aspect hautement pervers et toxique que ça peut produire. Après je doute pas qu'à vos yeux ça reste un délire fun, mais je suis sur que pour certains ça peut tourner au culte (dans les deux sens).
Vous êtes tellement bizarres. Bons je pense que quelques explications sont nécessaires. Premièrement, quand vous perdez the game, en vrai, ça ne vous fait même pas ciller, ça ne crée ni un sentiment de défaite permanente, ni une gêne intérieure, ça fait juste sourire. Au pire ça donne un prétexte pour être outré. Personnellement, tous les the game créatifs que j'ai "reçu" dans ma vie m'ont émerveillé plus qu'autre chose. Ca me rappelle que le jeu permanent est un moyen de rester un enfant dans un monde d'adultes épuisant et où le cynisme (je me répète) prends de plus en plus de place quand on n'arrête pas d'apprendre.
Ensuite, quand on découvre the game, on aime JAMAIS. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui ai trouvé le principe marrant dès le début. Généralement on adhère absolument pas au concept d'un jeu où on ne peut pas gagner et on commence par être simplement témoin des autres qui se font perdre de manière plus ou moins imaginative. De temps en temps on lâche un the game moqueur parce qu'on comprends pas les réactions des autres.
Arrive le stade 2 où on s'amuse à faire perdre ses amis de manière étonnante. Le fun vient juste de l'originalité de l'attaque, mais on continue à s'en foutre. Puis quand les années passent et qu'on perd alors qu'on y pensait plus depuis plusieurs semaines, là on s'agace et on devient "un vrai joueur". J'ai mis des années à adhérer.
Enfin, ça permet de créer des liens avec des inconnus mais en aucun cas c'est un motif d'exclusion social. Personne ne dit jamais "quoi tu connais pas the game ?". Au contraire, selon les règles on est OBLIGE d'expliquer le principe. C'est un jeu de fond, permanent, qui rythme les échanges et les sourires. Ca ne va pas au delà. C'est pas une part importante de nos vies, c'est juste un prétexte au sourire récurrent.
Et le seule the game que mon papa m'ai fait avant de nous quitter reste un souvenir précieux de complicité que je n'oublierai pas.
Ne soyez pas tout le temps dans le jugement social, c'est vraiment laid cette attitude généralisée.