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Krugman et Stiglitz contrairement a ce qui est marqué sur le papier ne sont pas pour la sortie de l'Euro, ils sont pour un euro differend et disent que celui actuel ne peut pas fonctionner entre les excedents allemands, les differences budgetaires, et les differences de taux d'imposition sur les sociétés. Ca n'a rien a voir, ils sont pour la reforme de l'euro, pas pour sa fin, elle fait un contre-sens total.
Ils sont pour faire de la monnaie commune autre chose qu'une monnaie commune, vous pouvez appeler ça l'Euro mais ce n'est plus l'Euro telle qu'on le connaît actuellement. Au final l'essentiel c'est que l'Euro est un non-sens économique qui est en train de nous péter à la figure.
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2)- LISTE NON-EXHAUSTIVE d’économistes envisageant la dissolution de l’euro comme une possibilité.
J'ai mis les mots importants en gras. De plus je suis pret a parrier X milles euros que la liste de ceux qui sont pour rester dans l'euro fait 10 fois la taille de celle la.
Sans doute que les pro-euro sont majoritaires, mais votre suffisante "Tout les gens avec un mínimum de connaissance eco le savent" est juste une forme d'aveuglement, car beaucoup d'économistes sérieux cherchent une voie de sortie à ce bordel.
Il faut aussi comprendre le sens de "envisageant la dissolution de l’euro comme une possibilité". La plupart des économistes, ceux qui sont sérieux en tous cas, ne conçoivent pas l'économie comme une science dure, mais comme une science sociale qui dépend aussi du culturel et du politique.
Ainsi, un économiste ne dis pas en fonction d'une théorie ou d'une doctrine "ce qui
sera", ni "ce qui
doit être". Il dit ce qui peut être fait dans le cas où tel choix (politique, de société) est fait, ce qu'il faut envisager pour que l'économie demeure cohérente compte tenu des choix et des aspirations à l’œuvre derrière la politique économique en question.
Il n'y a pas
une manière de gérer l'économie, qui serait valable partout et tout le temps, pour tout le monde.
Par exemple le problème fondamental que pose l'Euro c'est qu'il permet à l'Allemagne d'entretenir une balance commercial très excédentaire
aux dépends (c'est-à-dire, "grâce à") des pays du Sud de l'Europe dont les balances commerciales sont déficitaires.
Pour régler le problème on a plusieurs possibilités, qui en définitive sont des choix de société :
-On peut fédéraliser l'Union Européenne, c'est-à-dire qu'il soit établi un impôt perçu par l'UE et qui alimente un véritable budget fédéral européen. Ce budget servira alors à compenser les déséquilibres que la monnaie commune provoque en reversant plus aux états dont les balances commerciales sont déficitaires (comme c'est aujourd'hui le cas à l'intérieur des états pour les régions pauvres). Pour rétablir l'équilibre l'Allemagne devra reverser environ 10% de son PIB aux autres pays de l'UE, ce qu'elle ne veut pas faire (ça se comprend !).
-On peut revenir à des monnaies nationales, auquel cas les pays dont la balance commercial est déficitaire auront la possibilité de dévaluer leur monnaie. La dévaluation n'appauvrit pas les pays, elle rééquilibre ses relations économiques avec l'extérieur et rien d'autre : elle défavorise les importations et favorise les exportations, ce dont ces pays (et le notre aussi) ont besoin. Dans le même temps les monnaies nationales des pays dont les balances commerciales sont excédentaires s'apprécieront (leur prix relativement aux autres monnaies augmente), ce qui pénalisera leurs exportations et favorisera les importations, et donc ce qui rétablira l'équilibre de leur balance commercial.
Le vrai danger, c'est de ne rien faire.