Je ne suis pas sûr de comprendre sur quel aspect tu veux que je te donne mon avis :/ alors je vais peut-être faire du hors sujet, tant pis.
Je trouve super dommage d'en arriver à ce genre de spéculation, mais comme tu dis, les cartes RL sont comparables à une matière première à stock limité, et petit à petit les mêmes dérives économiques viennent régir ce petit monde. La situation est regrettable parce que la contrainte est parfaitement artificielle, mais à notre niveau de joueur, on n'y peut pas grand chose. Un boycott par les gens que ça dérange, même au niveau local (genre boycotter une boutique pour ses pratiques), n'aurait absolument aucun impact. Même les mecs les plus intègres que je connais n'en ont strictement rien à foutre : soit par naïveté, soit par désintérêt.
Et puis d'un autre côté, les cartes RL, ça fait un moment que je me torche avec puisque je fais des proxies pour tout ce qui vaut plus de 5 ou 10 euros (selon l'humeur du moment), et que je revends mes cartes plus chères que ce seuil arbitraire si elles ne sont pas intégrées dans un de mes decks. Toujours un peu en dessous du marché d'ailleurs, probablement pour compenser le sentiment de profiter de ce système à ma façon, alors qu'au final je dois souvent revendre directement ou indirectement à une boutique ou un apprenti trader qui est en train de faire l'opération inverse.
Mais du coup les gens peuvent bien spéculer autour de cette "nouvelle" ressource autant qu'ils veulent, tant que les spéculateurs ne s'enrichissent qu'aux dépens de gosses de riches ou de geeks plus qu'aisés, je m'en balance un peu. C'est blasant et ça me fait un peu peur à cause des dérives possibles, mais y a franchement plus inquiétant.
Bref, de manière plus générale, faire des thunes sans produire de valeur ajoutée, c'est juste piquer du pognon à ceux qui sont moins futés ou plus ignorants. Je trouve que ça n'a rien de très enrichissant, paradoxalement. Et qu'on ne vienne pas comparer ça aux marchés financiers où les traders peuvent avoir une valeur ajoutée théorique : la répartition des risques, et la fluidification de l'économie.
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