Citation :
Vous pouvez m'expliquer en quoi vous la trouvez bien cette carte ? pcq la comparaison avec iona est juste hors de propos, iona bloque tout une couleur, pas lui.
Mon cher Christoune, voilà une question auquel je suis ravi de répondre. Sur quelle base peut-on formuler une telle comparaison ? Eh bien, sur les statistiques. Oui oui, les statistiques. La question que je me pose, c'est quel pourcentage des cartes de l'adversaire vais-je pouvoir bloquer avec chacune des cartes ...
Quand je choisis une couleur avec Iona, j'ai un choix qui me permet de cibler une couleur spéciale du deck. Si l'adversaire joue une seule couleur, je lui bloque entre 95 à 100% du deck. Puis, ça décroit proportionnellement, et il faut que je devine ce que le mec joue au fur et à mesure que le nombre de couleurs augmente. Genre face à un Pentacolor, j'aurai du mal à déterminer s'il joue Couleur de Dieu ou s'il joue Damnation, ou les deux. Donc sa capacité de counterplay diminue avec la variété de couleurs adverses (sans compter les multicolores etc etc).
Pour ce Drazi, c'est simple : je bloque techniquement 50% du deck. Ensuite, selon le métagame, cette variable peut changer. (par exemple, Wrath à 5 désormais, donc ça passe ... mais dans un autre format, le mec pourrait avoir l'air con de jouer l'authentique Wrath à 4 :D ) ... On s'oriente donc vers une carte qui a une capacité de blocage potentiellement équivalent à Iona versus un deck 2 colorés, ce qui est ressemble à quand même une grande partie des decks.
Sans compter que l'environnement était plus "décoloré" qu'à l'accoutumée, la pauvre Iona aurait sans doute eu un coup de mou sur Zendikar 2.
Donc on a une carte à lock partiel dont l'efficacité "décroit" proportionnellement au nombre de couleurs jouées en face, versus une carte à lock partiel qui a une efficacité fixe, un filtre. L'un demande du nez dans la partie, l'autre tire sa puissance du métagame. Elles sont clairement comparables.