@OLiv7
Tu parles de taux horaire, je te réponds en taux horaire pour deux catégories comparables. Le prof comme l'ingénieur, quand il est absent, doit tout de même finir ses trucs à faire à la date limite qu'on lui a donnée. Donc quand tu es absent en fait c'est pire pour toi (travail le week end - ce qui était déjà le cas avant - accru, productivité avec les élèves / les collègues accrue parfois dans les limites de l'entendement...).
De plus, j'ai cité mes sources, qui me semblent factuelles et objectives (j'ai pu me tromper mais je ne pense pas) donc je suis loin du propagandisme que tu veux me faire endosser. Je veux bien croire ce que tu avances, mais il faudrait peut être que toi aussi de ton côté tu cites les sources ?
@Hemerald
Je suis d'accord que dans de nombreux domaines il subsiste des privilèges qui n'ont plus lieu d'être. Je vois, pour le métier d'enseignement, certaines choses qui me semblent à améliorer pour être plus équitable entre tous les professeurs par ex. (service sur plusieurs établissements, service dans des établissements particulièrement difficiles, service avec beaucoup d'élèves ou peu d'élèves...). Par contre le "privilège des vacances" je ne peux pas être d'accord : le prof a 6 semaines de congés du 13 juillet (fin du bac) au 1er septembre (retour de vacances) comme tout le monde, le reste du temps quand les élèves sont libérés de cours il corrige des copies et prépare ses cours (s'il veut des vacances dans l'année alors il reporte ses préparations de cours en été).
J'imagine que les gens qui sont impliqués dans certains métiers doivent aussi voir les privilèges de leur métier. On a beaucoup parlé à un moment des privilèges du statut de cheminot mais je n'y connais rien donc je ne peux pas en parler. On peut parler du fait de venir pointer pour travailler derrière un ordi : je ne suis pas sûr que le taux de travail derrière un ordinateur soit de 100% [ex. : moi en ce moment, la différence étant précisément que je ne pointe pas donc je pars plus tard quand je passe 1h sur magic-ville... et de toute façon pour 1 300€ par mois, même si je ne partais pas plus tard, mais là je m'égare].
Je serais tout à fait pour qu'on regarde tout cela, qu'on mette les choses à plat et qu'on essaye de faire quelque chose de plus équitable pour tout le monde. L'un des gros problèmes étant que précisément, parce que certains privilèges sont accordés par les personnes qui vont en profiter (tu citais un article du point d'un journaliste, je te cite un
autre article du même journaliste), eh bien l'exemplarité reste encore à démontrer dans ce domaine. Évidemment à partir du moment où on retouche certains privilèges, il faudrait le faire pour "tous les privilèges", et donc on en arrive à un point de blocage où tel mec n'ose pas prendre la décision sur tel groupe de peur d'avoir l'effet inverse et de perdre ses propres privilèges. Je trouve ça honteux, et je ne comprends pas que ça puisse durer de la sorte.
Je n'ai pas de solution à ce problème de privilèges à abolir autre que l'éducation des masses, les explications objectives, jusqu'à ce que nous tous, citoyens français (de l'Europe voire du monde, comme dirait Noir Désir) soyons prêts à franchir le pas en votant pour ceux qui en parlent. Cela prendra du temps, mais je suis convaincu qu'on va y venir un jour, et que cela passe absolument par là. N'éduquons pas les gens, et ils vont continuer à voter pour les mêmes personnes pleines de magouilles, de casseroles, qui ne voudront pas changer tel truc de peur d'avoir des représailles. Éduquons les gens, qu'ils se rendent compte de cela, et alors on pourra avoir à la tête de notre État des gens avec le courage de faire changer ces privilèges.
PS: ah, et pour éduquer, ça passe par ne pas supprimer d'emplois de l'éducation nationale mais en créer parce qu'en France on est au-delà de 2,1 enfants / femme. Et que pour bien éduquer il faut former des enseignants et pas balancer des vacataires devant des classes (au risque que lesdits vacataires, dont on n'a pas vérifié le casier, se tapent leurs élèves, aillent ensuite autre part quand ça se sait, et recommencent parce que les infos ne circulent pas d'académie en académie...)