Citation :
mais eriger le travail comme une contrainte c est clairement le mepriser, c est quand meme sympa d avoir un taf tu rencontres des gens/socialises tu fais plus ou moins de tunes mais tu es dans la societe et pas un marginal. je comprend que pour certains bosser dans un bureau c est penible, dans ce cas il faut reflechir a quoi faire. la vie ce n est pas subir les evenements en attendant de crever, libre a toi de prendre des risques.
Non clairement je méprise pas le travail, bien au contraire, j'aimerai bien en avoir en ce moment, plutôt que de poster des pavés sur un forum :p. Plus sérieusement, ce que tu dis sur les avantages du travail est vrai, mais ça existe aussi ailleurs, tu sociabilise aussi quand tu vas à ton club de sport, quand tu fais du bénévolat à l'assoc du coin...
Citation :
je comprend que pour certains bosser dans un bureau c est pénible
Et il peut tout a fait être pénible de bosser dans un atelier. Mais la plupart des gens choisissent (quand ils choisissent) le moins pire, pas ce qui leur plait
Je dis pas non plus que le travail détruit le tissu social. Juste qu'il le favorise moins que les autres activités citées. C'est peut être là ou tu as le plus de chances de rencontrer ta femme, mais c'est aussi là ou tu passes le plus de temps en dehors de chez toi, où tu es le plus exposé à des contingences de personnes. Donc c'est normal. Inverse le temps de travail et de loisir, et tu verras que c'est sur les temps de loisirs que tu auras le plus de chance de rencontrer ta femme...
Ce qui m'embête c'est pas d'avoir besoin de travailler pour manger, c'est juste que le travail ne pouvant pas être un plaisir pour tout le monde, autant réduire au maximum la part indispensable (que tu ne pourras jamais supprimer totalement), et derrière les gens auront des activités plus ou moins productives, dans tous les cas toujours plus épanouissantes mais dans le domaine qui leur plait vraiment, vu que libéré de contrainte. Tout en permettant au gars qui est passionné par ce qu'il fait, d'en faire plus que le minimum. Ca permettrait peut être aussi aux gens qui ont des métiers pénibles de moins en souffrir: la différence d'éspérance de vie entre un ouvrier du BTP et un cadre n'est pas négligeable.
Au lieu de ça, on met le "progrès économique" au service des bénéfices, de ceux qui possèdent. Par exemple dans un autre domaine la recherche qui est de plus en plus conditionée à des bénéfices économiques potentiels et non à des bénéfices humains non quantifiables.
Et je dis tout ça, je suis au chômage depuis longtemps maintenant, je galère à trouver du taf, mais avant ça j'ai travaillé pendant 5 ans dans un atelier à 45h (heures sup non payées, juste 1/2 récupérées, et pas au régime rtt)
par semaines, parce que ce que je faisais me plaisait vraiment. Ce qui m'amène à penser tout ça, ce n'est pas mon cas personnel, c'est juste quand je vois la masse des gens autour de moi qui subissent leur travail, tellement qu'ils n'ont plus d'énérgie pour faire autre chose