Ah bah je savais pas pour les taxes. Je vais me renseigner. Je me coucherais moins bête. J'éspère.
Mais sinon dans l'absolu les autoroutes, c'est un besoin, un truc vital. Chuis pas forcément trop content d'avoir des voitures partout, mais dans la structure économique (et pas que économique au sens profit), c'est quand même important les systèmes de distribution. Donc quand bien mème ça couterai de l'argent aux sociétés autoroutières, elles font un investissement sur la dépendance.
Je suis peut être pas très clair, mais en gros quel prix est-t-on prêts à payer pour un besoin vital? Bah cher. Très cher. Maintenant à qui vaut-il mieux payer ce prix? à la collectivité, ou à un groupe d'intérêt privé? La question se pose sur les autoroutes, mais aussi pour d'autres choses: on parle de temps en temps des matières premières alimentaires, mais c'est aussi vrai pour la santé et plus spécifiquement la pharmaceutique, l'éducation, l'énérgie... Ce sont des secteurs parmis les plus rentables, parce que quand ya besoin, bah ya besoin.
C'est ça qui me dérange perso. Que l'on délègue au privé la sphère du futile, que des gens s'enrichissent en satisfaisant des demandes je le conçois tant que ça reste du dispensable (à une autre échelle, à mageoc l'aspect échange fait un système économique) mais faut croire que on a plutôt tendance à laisser des secteurs vitaux au privé.
En même temps, ce sont des secteurs très rentables, et l'eau attirant les assoiffés...
Pis bon, à un moment faut bien se rendre compte qu'on peux pas tous avoir des i phones et des grosses bagnoles (ou 5k de magic :p) par personne sur terre,au delà de toute considération écologique, bien que ça ne passe pas le cut non plus.
Pour un riche il faut dix pauvres. Après on peut soit élargir le nombre de personne ayants accès à ces privilèges, soit au contraire concentrer ces dits privilèges à un nombre plus réduit, les nuances sont nombreuses, mais à mon sens la question devrait rester ce qu'elle est: secondaire, à propos d'un point secondaire
La question que je me pose, c'est que fait on de notre activité, de la richesse crée? Est-ce qu'on l'investit dans le bien commun, par exemple en réduisant le temps de travail, ou est-ce qu'on l'investit dans le bien privé, en augmentant les rémunérations d'un nombre réduit de privilégiés, en l'occurrence en aidant des entreprises à financer des autoroutes dont elles nous ferons payer l'usage indispensable?
Parce que bon, déja un état, qui nous dit qu'il sera encore là dans deux cents ans? Qui nous dit qu'il sera bienveillant? Bah personne, mais une société privée, qu'en est-il? Au rythme ou les boites changent de noms, c'est chaud quand même. On voit comment les états (pas que le nôtre, pas qu'à notre époque) ont pû se comporter dans différentes crises de carences, alors qu'ils sont quand même fait pour assurer le bien commun, comment peut-on éspérer quelque chose de groupements privés sensés eux assurer le bien privé?
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