papaoursdelux a écrit :
Pour pousser un peu plus sur Blue Velvet, je ne pense pas qu'il y ai d'énigme à proprement parler.
SPOILER ON
Bah si quand même, le film est carrément construit autour d'une intrigue à énigme.
Y'a une énigme, mais y'a pas vraiment d'enquête, y'a juste un protagoniste spéctateur de tout ce qui se passe et des trucs bizarres.
papaoursdelux a écrit :
Après on peut pousser l'analyse encore plus loin sur les questions du rapport à la sexualité et à la violence qui se pose au héros, mais je trouve dommage de trop blablater autours de ces films, comme Sly le souligne, c'est un rapport personnel qui se construit entre le spectateur et lui et prendre le temps de le digérer est un des bons moyens de l'interpréter/apprécier.
Mon avis personnel c'est qu'au cinéma si tu films quelque chose c'est soit parce qu'elle a du sens dans l'histoire soit pour une question d'ambiance.
Etant donné qu'on m'annonçait le film comme un film à énigme (je précise quand même que l'American Film Institute le considère comme un des 10 meilleurs film à énigme lifetime), j'ai donc regardé le film en faisant attention aux moindres détails comme si ils avaient une importance dans le cadre d'une énigme.
Apparemment vu ce que vous me dites, c'est plus une question d'ambiance et de choix artistique.
Il n'y a donc pas de sens particulier :
- A la folie sexuelle de Denis Hooper
- Au masochisme de la chanteuse
- A l'attitude complètement burlesque de Dennis Hooper et sa bande et je vous pzrle même pas du lieu dans lequel ils se rendent rempli de vieilles femmes au look de mauvais gout, etc...
- Le traffic de drogue on en fait quoi ? Quel rapport dans l'histoire ?
- Le Taupe elle sert à quoi concrètement ?
- "Tu as mis ton mal en moi" ?
- Au VELOUR BLEU merde ! C'est quand même le titre du film ! C'est comme ça qu'il ouvre, à un moment donné on retrouve un des antagoniste avec un velou bleu dans la bouche... ca veut rien dire ça peut-être ?
On sait juste que c'est Denis Hooper qui séquestre le mari et l'enfant de la chanteuse et qui lui a coupé l'oreille.
Donc tout ça c'est juste une question de flavour... bah franchement j'ai pas été conquis.
Birdish a écrit :
Le problème de beaucoup avec les films de Burton, d'Herzog, de Lynch, de Jeunet/Caro ou d'autres gusses à l'univers ou à l'imagerie bien caractéristiques, c'est qu'en général ils aiment bien le premier qu'ils regardent, mais ensuite ils cherchent souvent à les voir les suivants comme ils attendraient une suite ou un remake.
Pour Burton pas du tout je vois pas trop le rapprochement avec Lynch.
papaoursdelux a écrit :
Je trouve d'ailleurs fort coquasse qu'un des films qui représente le mieux "l'esprit burtonnien" ne soit pas réaliser par lui (l'étrange noël de M. Jack)
C'est quand même à 100 % sa patte artistique, moi personellement je le considère comme un film à lui.