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Tranche d'avenir...
le 03/12/2008 19:22
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kricheck2001
Poisscaille de combat
Pégase
le 11/12/2008 11:22
non le flou fait penser a un songe et ça je trouve bien finalement :)
A.S
Rythme/ Sentiment
le 12/12/2008 23:42
Bonjours à tous!

En premier lieu j'aimerais signaler que l'écriture est un travail fastidieux et éprouvant. Quelque soit le plaisir éprouvé (ou non) à la lecture, ce sont les critiques constructives qui permettent de progresser. Je n'ai pas mon mot à dire au niveau du fonctionnement de ce forum. Je signale simplement, à mon sens, qu'un écrivain reste un écrivain quelque soit ses antécédents.
Voltaire était un marchand d'arme, un noble qui ne se privait pas des privilèges les plus malsains, et un vieillard lubrique.

Voici maintenant mes critiques:

Tout d'abord, il me semble que le style est lourd à cause des imparfaits. C'est le temps de la description (en dehors de l'action concise dans la chronologie) et son utilisation abusive essouffle la lecture. Du début du texte à "Mais il ne contrôlait plus rien." la quasi-totalité les verbes sont conjugués à l'imparfait. Le rythme en ressort très alourdit. Le type de texte que tu a publié est une nouvelle: un rythme lourd peut, comme il l'a été dit plus haut, apporter une sensation de rêve à l'ensemble. Néanmoins, l'action reste plate, et je pense que c'est dommage.

Ensuite, il est important en littérature de transmettre un sentiment précis en jouant sur le style. Il est inutile de décrire le ressenti en tant que tel, car cela ne produit pas d'effet sur le lecteur. Par exemple:
"Ce moment avait été très fort, intensément troublant..."
C'est une information qui ne procure pas le sentiment en question: il n'y a pas d'immersion. Il faut imager ton récit pour attiser l'imagination du lecteur (comme son nom l'indique);
"Il était triste, triste à en mourir, triste à faire trembler le ciel, triste à déchaîner la terre."
(Cette citation est extraite d'une œuvre dont j'ai oublié le nom. XIXe s). On peut relever dans cette phrase une accumulation du mot "triste", une gradation ascendante ainsi que deux métaphores. Ces figures de styles invitent le lecteur à libérer son esprit pour imaginer la souffrance du personnage.

Voilà mes premières impressions. Dis moi si tu as envie que j'analyse en détail ton récit (si mon avis t'intéresse :) ).

Cordialement, A.S
Elite
A.S <3 !
le 13/12/2008 17:59
Citation :
"Il était triste, triste à en mourir, triste à faire trembler le ciel, triste à déchaîner la terre."


Je peux t'assurer que si j'avais utilisé des trucs comme ça, là, vraiment, le texte aurait été "lourd".
J'ai bien compris que tu ne donnais qu'un exemple, mais de toute manière, de tels artifices nécessitent le style qui va avec.
Mais je prend bonne note de ce dont tu parles !

En ce qui concerne l'imparfait, j'ai choisi la "facilité" ; je trouve en effet plus facile d'écrire en utilisant le couple imparfait/passé simple. Et puis j'estimais que ce choix représentait la forme "classique" à laquelle tout le monde est habitué normalement. Ce sont les temps du récit. Tu dis que l'imparfait alourdit la nouvelle, je ne vois pas vraiment en quoi, mais là encore j'en prend note et je vais réfléchir là dessus :)

Citation :
Voilà mes premières impressions. Dis moi si tu as envie que j'analyse en détail ton récit (si mon avis t'intéresse :) ).


Bien sûr que ton avis m'intéresse !
Et d'autant plus que sur ce site, recevoir des commentaires qui servent à quelque chose est rare :s
Alors fait donc, cela m'intéresse beaucoup !
D'ailleurs j'aimerais plus particulièrement savoir comment tu as compris le texte, car il y a un petit "problème" de ce coté là (pour certains lecteurs, j'ai laissé trop de flou).
A.S
le 14/12/2008 20:27
Bonjours à tous!

Citation :
Je peux t'assurer que si j'avais utilisé des trucs comme ça, là, vraiment, le texte aurait été "lourd".


Tu utilise de nombreuses figures de style sans t'en rendre compte. Voici un exemple très parlant:

Citation :
Carnages, destructions, dévastations...


Voici les figures de styles qui donnent de l'intérêt à cette phrase et qui permettent de transmettre une émotion, une sensation:

- La syntaxe est tronquée (Pas de forme sujet - verbe - complément).
= Sensation directe, irrationnelle, inhumaine, passive plutôt qu'active.

- Les 3 noms appartiennent au même champs lexical: un seul adjectif suffirait si tu ne souhaitait que transmettre une information. (On appelle cela une accumulation).
= Insistance à transmettre le message de violence.

- Les points de suspension
= Ils incitent à la réflexion, remplacent un "etc", signalent l'étendue du désastre au-delà des mots.

- Un empilement (2 syllabes, 3 syllabes, 4 syllabes).
= Provoquent l'impression d'une ampleur grandissante d'un violence toujours plus importante.


Citation :
je trouve en effet plus facile d'écrire en utilisant le couple imparfait/passé simple.


C'est en effet plus simple (d'où le nom de passé simple), et c'est un point positif pour la lecture. Le reproche que je te fait réside dans la quantité d'imparfaits utilisés, ils sont ultra majoritaires. Ce n'est pas un problème en soit, c'est uniquement la perte du rythme qui est à déplorer.
Pour résumer en caricaturant, l'imparfait permet la description d'une scène dont la longueur n'est pas définie: l'action n'est pas palpitante. En revanche, le passé simple induit une action précise: le texte est palpitant, mais la description est moins fournie. Je te conseil de faire le décompte du nombre d'imparfait par rapport au nombre de passé simple.


Citation :
D'ailleurs j'aimerais plus particulièrement savoir comment tu as compris le texte, car il y a un petit "problème" de ce coté là (pour certains lecteurs, j'ai laissé trop de flou).


Il y a en effet une énigme. Pourquoi se trancher la gorge, alors qu'un pouvoir énorme s'offre à lui? Tu laisse plusieurs indices:

Citation :
Les arcanes du monde passé, présent et futur se révélaient au détenteur, dans leur réalité la plus absolue.


Voici le seul lien logique que j'ai réussis à déduire: Le héros connait l'avenir: il se tranche la gorge. Pour lui, la vision de l'avenir est trop insoutenable: mieux vaut se trancher la gorge plutôt qu'affronter son destin.
Une autre interprétation serait, à mon sens, trop complexe pour être logique. Si ton récit amène vers autre chose, je crois que c'est en effet trop ambigu.


Un détail m'intrigue: pourquoi met tu en italique certains mots (lien)?

Je suis désolé, je n'ai pas analysé ton texte (je n'ai pas tout le temps que je souhaiterais et c'est un travail très long). Par contre, si tu des questions précises au niveau de la forme (car je pense que le fond n'est pas un problème pour toi), demande moi!


Cordialement, A.S
Elite
A.S
le 14/12/2008 23:55
Citation :
Tu utilise de nombreuses figures de style sans t'en rendre compte. Voici un exemple très parlant:


Bien sûr, mais par rapport à l'exemple que tu cites, il s'agit d'un moment très spécial qui le nécessite :)
C'est le moment que j'ai préféré écrire d'ailleurs.

Citation :
Voici le seul lien logique que j'ai réussis à déduire: Le héros connait l'avenir: il se tranche la gorge. Pour lui, la vision de l'avenir est trop insoutenable: mieux vaut se trancher la gorge plutôt qu'affronter son destin.
Une autre interprétation serait, à mon sens, trop complexe pour être logique. Si ton récit amène vers autre chose, je crois que c'est en effet trop ambigu.


Bien, c'est décidément beaucoup trop flou et ambigu.

Alors, voici, dans mon esprit, l'interprétation de l'histoire que j'ai voulu rendre à l'aide de petits éléments disséminés au fil de la lecture (interprétation exhaustive dans les grandes lignes mais qui l'est moins dans les détails) :

Dans la famille Rosenbaum, le rasoir se transmet de génération en génération depuis "la nuit des temps". Et cela ce fait selon un procédé/une procédure quasiment immuable : destruction du lien avec l'ancien détenteur et création du nouveau lien avec le nouveau détenteur (d'où les mots "détenteur" et "lien" en italique pour souligner que le processus est immuable).

Le rasoir offre de grands pouvoirs au détenteur avec lequel il est lié :
Citation :
connaissances et réminiscences venant parfois du fond des âges, préscience et pressentiments clairvoyants de l'avenir, entendement surdéveloppé et intelligence démesurée, lucidité et empathie exceptionnelle... Les arcanes du monde passé, présent et futur se révélaient au détenteur, dans leur réalité la plus absolue.


Avec ces pouvoirs, les détenteurs successifs de la famille ont fondés une "dynastie" en faisant "le bien", en gros et pour simplifier :
Citation :
Des destinées mémorables pour chacun des mâles Rosenbaum choisis par le rasoir... Tous de très grands hommes ; honorés par leurs pairs en raison de leur abnégation pour les immenses œuvres qu'ils avaient accomplies au nom de l'Humanité. À tel point que lorsque l'on évoquait sa famille, on parlait toujours avec respect de la « Dynastie Rosenbaum ».

C'est, en fait, le sens important de cette phrase.

Voila en théorie et en principe comment cela fonctionne "normalement" dans la famille :)
Mais, avec Melkior, c'est différent.

Comment et pourquoi ? Je donne plusieurs éléments :

Citation :

- Malgré la douleur, le jeune homme refusait de relâcher son étreinte...
- Melkior en était très fier ; mais une impatience sourde et lancinante avait grandi aux cotés de cette fierté. Il savait qu'en tant qu'aîné par rapport à ses deux frères, c'était à lui que revenait le privilège du lien, c'était à lui que revenait le titre de nouveau détenteur, et c'était à lui que revenait la tâche de poursuivre l'œuvre de ces illustres ancêtres, en inscrivant son nom dans l'Histoire des Hommes !
- Son [à propos de son père] existence était redevenue normale, médiocre... Mais c'était le lot de tous les anciens détenteurs. Aussi, Melkior ne s'était pas apitoyé, trop occupé à se saisir de l'artefact d'une main frémissante.
- « S'il te choisit... » [essentiel !] avait-il ajouté tout bas, alors que ses mots mouraient dans un soupir.
- Le jeune homme, contrarié, avait déposé l'objet dans la salle de bain avant d'aller se coucher. L'impatience qui le dévorait depuis avait rendu l'attente jusqu'au lendemain interminable...
- voila pourquoi il goûtait à ce point l'état de transe extatique dans lequel il se trouvait plongé. La chaleur grandissait depuis tout à l'heure, se propageant dans tout son corps à partir de la main gauche. C'était prodigieux : elle amenait avec elle une impression de pouvoir exquise.
- Melkior ressentit un froid terrible, un manque indescriptible ; il désira de tout son être la chaleur. De toutes ses forces il l'appela. Et elle revint, doucement, puis vivement ; alors que son âme s'y agrippait fermement.
[la chaleur s'en va et donc en même temps la sensation de pouvoir, qui lui manque, il l'a veut absolument ! Il veut la sensation de pouvoir exquise].
- Il eut soudain une envie irrépressible de se raser. Oui ! Se raser, afin d'offrir quelques parties de son Être à l'artefact ; comme une offrande cérémonieuse.
[rapport spécial, plutôt étrange, voire "anormal" avec le rasoir]
- Pendant que ces images infernales défilaient, Melkior se rasait.
Posément. Lentement. [il n'a que faire des images. En fait, ces images sont des sortes d'images métaphorisées du futur, envoyées par le rasoir. Elles représentent l'avenir si Melkior usait de ses pouvoirs : il ferait le mal avec. Ces images sont aussi une sorte d'avertissement à Melkior, pour qu'il renonce, d'ou le fait qu'elle soit si cauchemardesque, pour lui faire peur. Autre interprétation qui n'exclue pas non plus la précédantes, ces images peuvent-être le fruit d'une sorte d'interférence en Melkior et le rasoir, résultant du fonctionnement et de la transmission anormale entre les deux]
- Le reflet de Melkior dans la glace lui-même se mêlait à ces visions insupportables. Il avait l'impression d'en faire partie, d'être présent ; il sentait la terre brulée et les cendres sous ses pieds... [Melkior est dans la vision, au centre de ce monde futur et cauchemardesque => il en est le responsable, l'auteur]
- L'artefact devint brulant dans sa paume. Pourtant, il ignora la douleur ne voulant surtout pas rompre le lien. Non, il ne renoncerait à cette sensation, pour rien au monde... [c'est évident, il ne veut pas renoncer au lien, à ses pouvoirs ; malgré la douleur : malgré tout ce que fait le rasoir pour l'en dissuader, pour lui faire rompre le lien]
- Le rasoir coupa la peau de sa joue ; une fois, puis une autre. Cela se répéta à plusieurs endroits et sur l'autre joue. Partout des entailles, le sang coulait abondamment. Mais il s'en moquait, et ne sentait de toute façon plus rien [j'en remet une couche : c'est le rasoir qui coupe Melkior, pour que celui-ci lâche le rasoir, renonce au lien etc.]
- Melkior Rosenbaum ne résista pas lorsque le rasoir glissa progressivement vers son cou. La lame trancha profondément la chair tendre de sa gorge... [c'est le rasoir qui glisse de lui-même pour trancher le cou de Melkior. C'est la dernière solution qu'a le rasoir pour empêcher Melkior d'accéder à ses pouvoirs et de faire le mal avec. C'est le seul moyen pour que le futur dévasté ne se produise pas].


Le "s'il te choisit" du père montre bien qu'il peut arriver - comme c'est le cas ici - que le rasoir refuse son détenteur attitré (parce qu'il est mauvais par ex). On peut supposer que dans le cas ou ce détenteur renonce de lui même au rasoir, tout va bien. Mais quand ce n'est pas le cas, que le détenteur est mauvais et qu'il désire plus que tout le pouvoir, le rasoir n'a d'autre choix que de le supprimer.
D'où le fait que je précise que Melkior est l'aîné de deux frères. Il y a donc encore d'autres détenteurs potentiels (on peut supposer que dans la famille ils font exprès d'avoir plusieurs fils, au cas ou il y'en aurait de "mauvais" dans le lot").

Voila, le fond est tout con en résumé : dichotomie bien/mal basique en gros. Comme le gosse allait utiliser ses pouvoirs à de mauvaises fins (alors que tous ses prédécesseurs faisait le "bien"), et qu'il ne veut pas renoncer, le rasoir s'en débarrasse.
Et hop, une morale toute gentille :s

--------------

Donc voila, c'est trop flou apparemment, ou trop subtil ; pourtant je pensais qu'il y avait suffisamment d'éléments (au moins pour comprendre le plus important, pas forcément les détails). Alors cela nécessite peut-être de relire plusieurs fois le texte, mais il est court.

Citation :
Je suis désolé, je n'ai pas analysé ton texte (je n'ai pas tout le temps que je souhaiterais et c'est un travail très long). Par contre, si tu des questions précises au niveau de la forme (car je pense que le fond n'est pas un problème pour toi), demande moi!


Pas de problème !
Si tu as d'autres remarques aussi judicieuses et intéressantes que les précédentes, n'hésite pas ;)
A.S
Du fond à la forme
le 15/12/2008 19:16
Bonjours à tous!



Citation :
C'est le moment que j'ai préféré écrire d'ailleurs.


C'est également ce genre de moment qui donnent à la littérature tout son intérêt!


***

Citation :
Bien, c'est décidément beaucoup trop flou et ambigu.


Il me semble que ton récit est volontairement flou.
C'est un procédé récurrent des nouvelles fantastiques (et des nouvelles policières ou d'anticipation). Le but de ce type de texte est souvent de produire un illogisme apparent; ceux et celles qui découvrent le vrai sens de l'histoire obtiennent une récompense (par exemple: une vision philosophique particulière, un fait psychologique anecdotique, une vision originale de l'avenir...). C'est ce que l'on nomme parfois la clef de l'énigme, que l'on obtient à l'aide des indices du texte. Une bonne clef semble évidente lorsque l'on remarque la logique des indices. Une bonne énigme ne laisse place qu'à une seule clef.

Maintenant ces bases posées, voici mon explication de l'incompréhension générale. Il n'y a pas d'illogisme total, plusieurs interprétations sont possibles. Par exemple: Les visions du rasoir montrent au héros l'avenir infernal qu'il va vivre: il préfère se trancher la gorge plutôt qu'affronter son destin (c'est d'ailleurs le sens que j'ai compris).
Ainsi, on croit avoir trouvé la clef de l'énigme mais cette clef reste bancale (ce qui est logique: ce n'est pas la bonne clef). L'illogisme est partiel, le système s'effondre.

Ce type de nouvelle est un des travail les plus difficiles à mettre en œuvre, il faut savoir créer un illogisme tout en sachant doser parfaitement la quantité, la qualité et la position dans le texte des indices que tu souhaite laisser:
- Trop d'indices forment des clefs multiples. Même la bonne clef semble floue.
- Trop peu d'indices ne permettent pas de trouver la clef.
- Des indices qui ne correspondent pas parfaitement à la clef désirée orientent vers des clefs incorrectes.


***

Citation :
Et hop, une morale toute gentille


L'intérêt ne réside pas forcément dans la morale.
L'intérêt principal éprouvé à la lecture repose sur le suspens provoqué par l'illogisme, et la découverte de la clef.
Un intérêt secondaire (que tu n'a pas trop abordé, cela a été cité plus haut) consiste à créer une ambiance agréable. L'atmosphère de ton monde fictif est peut être insuffisamment travaillée. On peut remarquer cependant des efforts de descriptions:
Citation :
grand miroir Louis XIV en bois sculpté de la salle de bain

Citation :
Quelques minutes après le souper, son père lui avait intimé de descendre le rejoindre dans le grand salon tamisé, devant la cheminée. Un feu chaleureux brûlait dans l'âtre et le sourire amène de son père rendait l'atmosphère accueillante. Melkior s'était assis en tailleur dans le gros fauteuil feutré
Elite
le 16/12/2008 0:25
mais penses-tu, après coup, que l'interprétation que je fais est trouvable avec les éléments que je donne ?

Légende
le 20/01/2009 15:10
comme promis, j ai commencé à lire tes articles.

"feu chaleureux brûlait" : ça m a un peu coupé dans la lecture, un peu trop lourd à mon goût.

j aime assez bien le paragraphe 3,; un bon teaser qui donne envie de lire la suite

l ensemble de l article est fluide en tout cas. Pour moi, c est un critère important. On peut aisément lire tout un paragraphe en une fois, puis revenir lire la suite une demi heure plus tard.


c'est vrai qu'on est très loin du premier article que tu avais écrits, et que je n avais lu qu'en partie.
sky


DJINN
le 04/04/2009 21:45
Le contexte est pas assez développé, ça manque de figures de styles pour "immerger" le lecteur, le fond comme la forme me semble assez stéréotypé quand même.

Là je suis assez dur, mais ces critiques sont justes là pour apporter des améliorations à ton éventuel prochain opus. Tu essayes de tendre vers de la "vrai" littérature si je puis dire, et il y a encore du chemin à faire...

Après je n'ai ben sûr aucun réel talent en la matière (suis historien, pas écrivain), mais la critique (qui se veut constructive dans ce cas-ci) est un de mes points forts :o

Sinon je remarque que ton texte est quand même relativement bien travaillé, mais il lui manque cette aura qui rend l'histoire attractive et immergeante (et c'est fondamental !). Les conseils techniques de A.S. pour combler ce vide me semblent assez cohérents.

En conclusion, j'ai vraiment pas accroché, et de ce fait me lancer dans une analyse plus poussée de ton récit ne m'a pas parcouru l'esprit. Pour que le lecteur se mette à chercher les symboliques, etc. il doit être attiré d'une façon ou d'une autre par le texte, après ça en devient contraignant.

Pimp your style quoi !
Elite
mouais ok
le 06/04/2009 22:51
c'est toujours pas sur MV que j'aurai des fleurs :(
Merci pour vos critiques néanmoins, j'en prend note.
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