Et bien, c'est encore une histoire d'amour(s) qui a dérapé. Ma copine fait la saison d'hiver (4 mois) comme animatrice dans un centre en plein milieu des pistes, et je devais la rejoindre pour un week-end en amoureux. Au bout de 2 mois sans se voir, on avait sérieusement fantasmé la chose. Un animateur se casse, et ils en engagent un autre qui est... Le pote avec qui j'avais fait le plan a 4 la dernière fois (oui, faut suivre). Du coup, eux deux (ma copine et mon pote) passent un mois à bosser ensembles, et ça se passe très bien, mais le plan week-end romantique tombe un peu à l'eau. Ca me stresse un peu parce que je sais qu'elle l'aime beaucoup, et vu le temps qu'ils passent ensemble j'ai peur d'être la troisième roue du carrosse. La veille du départ j'était tellement tendu que je me suis fait une trace d'héroïne juste pour l'effet anxiolytique. Bon, j'arrive la bas après un parcours en train/télécabine/luge (avec tout mes sacs sur le dos, c'était drôle). Evidement eux sont super à l'aise, ils connaissent tout le monde, moi je suis toujours aussi timide, et tendu, ne serais-ce que parce que j'ai peu d'occasion de fumer. Bref, eux sont dans un mode "boulot" tout sage, moi je me fait chier. Mais surtout ils sont super proche, genre on dormait a trois dans la même chambre ben elle se collait a lui et pas a moi. Du coup grosse crise de jalousie / déception, que je contient tant bien que mal. Je part plus tôt que prévu. Je revient avec 3/4 de gramme de cocaïne et la même chose de MDMA, soit la dose initialement prévu pour un super week-end a 4 (il y avait aussi une autre copine a nous la bas). Je rentre déprimé a en mourir, et évidement je me drogue pour éviter cet état, je consomme tout en 3/4 jours, la descente est terrible et cette fois ci j'abuse des médocs. Quand ma mère voit mon état elle appelle un médecin qui veut m'emmener aux urgences. Je suis, et j'arrive la bas, ils commencent a me déshabiller, me pose des électrodes et une perfusion, avant qu'un psychiatre arrive. Je comprend pas très bien ce qu'il se passe, il veut m'hospitaliser d'office, et là je fais une crise de panique, je m'enfui en courant (il ne FAUT PAS tenter de me priver de ma liberté, j'y réagit toujours très mal). J'arrive tant bien que mal a trouver une sortie dans ce labyrinthe qu'est l'hôpital, mais un défi plus grand encore m'attend dehors: le froid. Je suis juste en slip et pied nu, il doit pas faire beaucoup plus de zéro. Je trouve une salle de sport ouverte a proximité, j'y rentre et me cale dans un coin pour essayer de me calmer et réfléchir. Pas de chance, apparemment il y a deux flics qui m'ont vu, et qui rentrent, rapidement rejoint par des infirmiers. La on me dit qu'il ne fallait pas paniquer comme ça, que je n'avais qu'a signer une décharge pour sortir de l'hôpital. Je sens l'entourloupe et refuse d'y retourner. Ils emploient la force. C'est à ce moment là que je me suis retrouvé en slip, menoté, dans un brancard, encerclé de flics et de pompiers. Et évidement il y avait entourloupe, je suis hospitalisé d'office, dans une chambre fermée a clef avec des toilettes fermées a clef et je suis attaché au lit par une énorme et très inconfortable ceinture ventrale. Je passe une nuit terrible a envisager tout les moyens pour m'échapper, mais vraiment je vois pas. Le lendemain je me retrouve avec tout les débiles du service psychiatrie. Une chose me marque, il y a des gens normalement habillé, mais pour les cas les plus grave, c'est pyjama bleu. Moi je suis en pyjama. On me bourre de médocs, notez que c'est précisément parce que je m'était bourré de médocs qu'on m'a envoyé la bas, c'est amusant comme toute absurdité. Sur un malentendu j'arrive a choper un téléphone, et envoyer des SOS. Mon père qui est médecin me fait libérer dans l'heure. J'arrête la drogue. Fin de l'histoire.
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