Après moi, Nivmagus, le Déluge et au lit... (250 €)
... Ou comment tuer son adversaire au tour 2 et dans le pire des cas, au tour 3 avec un très très gros thon et par la même occasion, finir avec peu de point de vie que l'on se sera enlevé tout seul comme un grand !

Car n'oubliez pas, l'important n'est pas de participer, ni de gagner ! mais d'humilier son adversaire !


Fonctionnement du deck :


On lance la machine à café avec un arabica de votre choix ou un robusta si vous n'avez aucune papille gustative...


Puis on pose l'Elémental Nivmagus au premier tour grâce à une des 14 sources de mana (en comptant les Dons de Terrain) ou une Annonciatrice sangpyre pour poser le Nivmagus au 2ème tour. On muligan si on n'a pas l'un deux. (Et si on ne les a toujours pas, on concède la partie.)

Et au deuxième tour (3ème si on a commencé avec l'Annonciatrice sangpyre), on envoie la sauce dans cette ordre :
- les cartes dont le coup de mana est nul, à savoir les cartes qui demande un payement en point de vie, les hébétudes (qui permettent de gagner un mana supplémentaire mais qui doivent être exilée en réponse au contre d'un sort qui n'a pas encore été exilé), les pactes et les Dons de terrain superflus.
- les cartes déluges

On prend soin de lancer et d'exiler d'abord une par une les cartes dont le coup de mana est nul avec Nivmagus. Ensuite, comme ces cartes ont quand même été lancées mais n'ont pas été résolues, le déluge opère sur ces cartes. On peut alors exiler la carte déluge de la même manière puisque les copies se font au moment du lancement d'une carte déluge (éxile d'une carte déluge facultative si on veut voir son effet se réaliser). On peut ensuite annuler les copies crées par la carte déluge.

Au final, on lance en général 4 sorts gratuits, que l'on annule, que l'on copie avec un déluge, que l'on annule à son tour avec ses copies, que l'on copie à nouveau si on a une autre carte déluge que l'on annule à nouveau avec ses copies.
Ce qui donne :
4 + 1 + 4 + 1 + 5 sorts annulés soit 15.

Ce qui donne à l'Elémental de Nivmagus +30/+30 au 2ème tour, prêt à attaquer.

Avec seulement 3 cartes au coup nul et 2 déluges on a :
3 + 1 + 3 + 1 + 4 = 12 soit +24/+24

Avec 5 cartes au coup nul et 1 seul déluge on a :
5 + 1 + 5 = +22/+22

Et si on tombe sur un Berserk, alors là c'est encore plus bourrin.


Subtilité...
Si l'adversaire a malgré tout réussi à lancer une créature, on peut la gérer avec un tire boyaux si elle n'a qu'un point de défense, ou avec une bourrasque corrosive si elle vole et n'a qu'un point de défense (déconseillé en raison du coup de 2), ou en n'annulant pas une des copies (ou l'original) d'une faille terrestre si la créature n'a pas le vol (et quelque soit ses points de défense) ou encore avec un pacte de tuerie si la créature n'est pas noire ou enfin avec un Berserk qui donne le piétinement (de toute façon c'est du "one shot").

Si votre adversaire a des contres sorts, il faudra compter sur une hébétude payée avec son coup alternatif, sur un pacte de négation, ou sur un déluge irrité si vous avez un pétale de lotus pour le payer sans casser la combo.

Les apparitions des rues et les sondes servent à alléger le deck, le passant de 60 à 52 cartes théoriques. Les sondes servent également de sort gratuits bien entendu.


Voilà, le café est prêt, vous pouvez le boire tranquillement devant la mine déconfite de votre adversaire.



NB : pour ceux qui doutent de la viabilité de ce deck, je vous invite à lire la règle n°706.9.