Atlantis... la décadence.
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Roy2020
Je m'en souviens plus...
Commentaire sur le deck
le 09/01/2008 10:29
Fut un temps où les vastes terres ensoleillées des hauts plateaux des atlantes étaient caressés par un soleil puissant et magnifique. Il fut longuement, ce temps où le vent faisait croire aux voyageurs que les immenses plaines se balançaient au gré de vagues illusoires.
La guerre pour la sauvegarde d'un environnement si beau que la terre jamais plus n'en pu porter s'était finie il y avait de cela si longtemps que les pensées elles-mêmes l'avait oubliée... et tous les anciens soldats étaient rentrés chez eux, dans ce pays où la récolte était bonne.
Les anciennes terreurs avaient disparu. La peur maintenant se tournait plus vers un joyeux quotidien que sur les affres des batailles. La saveur et l'odeur âcre du sang avait cessé de s'écouler dans les longues rigoles qui serpentaient au bas des falaises. La paix... rien que la paix.

C'était un fort beau peuple que ces hommes et ces femmes parées de bijoux et de vêtements de toutes les couleurs. Chaque jour qui passait apportait son lot de bonheur et de richesse à ces travailleurs. La cité grandissait, ses murs qui n'avaient plus raisons d'être se recouvraient de verdure pour laisser place aux boutiques et aux ateliers. Prospérité était un mot qui attisait les discussions.
En regardant depuis la grande allée bordée de cyprès qui menait au temple, on voyait les monuments s'élever à la gloire des dieux, tout brillants d'or et d'ivoire, d'argent et de lapis-lazuli, de topazes et de diamants. Au soleil, c'était comme rivaliser avec les dieux...
"Rivaliser... avec les dieux..."

Cette histoire de contes et de légendes, belles et harmonieuses, pourrait se perpétuer jusqu'à la fin des temps, tant la beauté et le ravissement de cette cité étaient grandes. Mais ce fut ainsi que le temps me manqua, car voilà les dieux et leurs étoffes de nuages.
Un jour, alors que tous allaient de bon humeur et de bon train vers un avenir heureux... le ciel gronda...
Ce ne fut d'abord qu'orages et nuages noires, mais ce fut bientôt tempêtes et déferlantes d'éclairs qui frappaient à rompre la terre. Mais là n'était pas la volonté des dieux de faire de cette cité un havre de flammes et d'un nouveau sang, non, car la bonté les animait.
Alors que tous croyaient leurs derniers instants venir, le ciel devint plus noir encore que dans les abysses de l'océan. Les atlantes se relevèrent alors... non pas damnés, car ils étaient si purs que la noirceur ne pouvait pas les détruire... mais ils avaient perdus le linceul de blancheur qui les enveloppait.
Vint ce temps... ce temps de la décadence.

Les quelques terres dévastées par la foudre et les flammes des cieux se révèlèrent stériles à toute vie, devenant de putrides marais qui entourèrent la cité pour que son audace et son orgueil trouve un terme. Quiconque osait y pénétrer ne revenait jamais.
Et bientôt, au-dessus des plus hautes cîmes, par delà les nuages et les étendues azur du ciel, vinrent les dragons de l'ancien temps, celui où le monde n'était rien. C'était le cadeau des dieux : trois gardiens qui verraient défiler les âges.

Les années passèrent de nouveau, et peu à peu, les atlantes finirent par oublier jusqu'à l'existence même de la calamité qui les avait frappés. Quoique ce ne fut pas complètement exact, pour ceux que nous nommons atlantes du moins.
Des premiers faubourgs de la cité s'élevait une nouvelle caste de gens, sortis d'un univers non pas radieux comme ceux qui habitaient près du temple, mais... si noir... les Oubliés, tel qu'on les appelait, vénéraient en secret une idole qui devait les sortir du désespoir. Une idole dont le nom même fit frémir le monde des époques durant... mais c'est une autre histoire.
Dans la pénombre des bâtiments couverts de crasse s'en dressaient de nouveaux, non pas bâtis grâce à l'art des atlantes, mais construits avec les déchets que déversait la ville sainte chez eux. De cette roche noire s'éleva un cercle griffé de longues traînés de sang vermeil... une arène où la divination des grands prêtres et tout leur savoir n'avait nul cours... là où seul comptait la contrainte de la chair se battant contre l'acier.
Et lorsque les moines soldats du temple s'en aperçurent, il était trop tard... bien trop tard.
Les saisons s'étaient écoulés et la volonté de dominer toute la cité grondait chez les uns et les autres, mais d'aucuns n'auraient voulu que les beaux atlantes dans leurs toges blanches n'en sache le moindre mot. Le secret fut gardé, et par d'odieux offices fut par la suite révélé...
Un jour funeste se levait sur les plaines verdoyantes, là où les champs se finissaient. La vengeance marchait à côté de la colère. En horde ils s'étaient massés aux abords des marais, aiguisants les lames et redressant de vieilles armures. Et lorsqu'ils arrivèrent devant les murs séculaires, rien ne pouvait les empêcher d'entrer... voilà bien trop longtemps que les rugissements de la guerre n'avait pas tonnés, et qui aurait pensé que ce peuple finalement damné se détruirait de lui-même ?
Les quelques gardes furent balayés, tel autrefois le vent sur les gerbes de blés. Le sang recouvrit les longues et belles avenus pavés de granit... et le massacre commença. Un autre sang, celui des innocents, ruissela jusqu'au temple, et le premier soldat avec son casque noir se présenta au bas des marches, cherchant une justice qui n'avait rien de bienveillante.
L'esprit de cet homme détruit par les psaumes de ses propres prêtres, leurs hymnes à la mort résonnants encore dans sa tête, il brandit le glaive et gravit les marches quatre à quatre, la rage se lisant dans chaque trait de son visage.
Il arrivait en haut. Bientôt, il aurait vengeance, bientôt, il aurait ce qu'il était venu chercher, bientôt... il tuerait de nouveau... mais il était tellement plongé dans ses rêveries macabres qu'il ne sentait même plus son propre corps. Il tomba à genoux, une fine épée en travers de la gorge. Et un autre de ces noirs soldats s'avança, peut-être pour venger son amis... mais voilà qu'il en trouva le même sort, et les deux épées jumelles firent face, en haut de l'immense escalier, à ces légions de l'ombre d'Atlantis.
Les trois dragons qui surveillaient ce qu'il se passait depuis de nombreux jours glissèrent alors des cieux et se dressèrent à leur tour... mais non vers qui de droit et qui de logique les appelleraient. Eternels et peut-être à leur tour perverties par les cantiques sombres et mélancoliques des pauvres gens, ils déplièrent leurs longues ailes nimbées de lumières.
Les deux anges de beautés ne faiblirent pas. Ces deux nymphes de perfection étaient là, et elles ne bougeraient pas... aussi longtemps que leurs yeux étoilés brilleraient sur leurs visages voilés d'ambre et... de vie.
Tel était la légende des soeurs de l'apocalypse.

Et tel prit fin l'époque de la décadence.



Ndfrolll: Deck jouable, commentaire acceptable histoire assez amusante ;)
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ammagic
le 27/01/2008 18:19
a dac c l'histoir du dek
Roy2020
Je m'en souviens plus...
le 28/01/2008 10:25
Ah bon ?^^
ammagic
le 30/01/2008 20:31
ba eeee merde jme suis gouré deck
XD
ammagic
le 30/01/2008 20:32
nn c celui là
PTDR
ammagic
le 30/01/2008 20:34
en fat c pa le bon terme!
ammagic
le 30/01/2008 20:35
en fat c pa le bon terme!
anonyme
le 22/04/2008 21:40
je pense que tu pourrais éxaminer une version axée sur les créatures "clercs" et "Marcheur des marges"
culpide
à paspouic, sur les ruines du temple de P.
le 26/06/2008 10:16
édit diabolique est bien, vu que c'est un éphémère, mais édit de chaîne est pas mal aussi, je te conseil de jouer 2 de chaque.
culpide
à paspouic, sur les ruines du temple de P.
le 26/06/2008 10:17
disenchant, ça se joue en side

et met 1 messe noire supplémentaire et 2 édit de chaînes à la place
mrpinpindu54
Paris

le 03/07/2008 10:42
4 toupies 4 arenes??? Pas de fetch... Moi je trouve pas ça jouable, a vue d'oeil ca se fait rouler dessus par tous les archétypes du format... Froll doit etre fatigué pour valdier ça...
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