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Il y a fort longtemps, bien avant que le monde ne soit dégradé par les machines, le monde entier était sous l’emprise d’un mal, d’un unique seigneur, Phage, doté d’une vie sans fin, personne ne pouvait le détrôner, ni même l’affronter.
Pourtant, dans le plus petit endroit du plus petit village du plus petit royaume résistant encore à ces forces obscures, Tolsimir, fils de Rofellos du royaume elfique savait que ce mal n’était pas immortel, c’est l’espoir qui le forçait à penser ça, son père jadis mort aux portes de la victoire y croyait aussi.
Tout le monde prétendait le contraire, mais pour Tolsimir, une seule idée en tête ; honorer la mémoire de son père et libérer le monde de cette terreur constante.
Le seigneur Eladamri ordonna de réunir tous les meilleurs chevaliers blancs, les meilleurs archets elfes, les meilleurs chevaucheurs de jhovall de tout le royaume afin de mener au mieux la quête.
Aucun n’eût assez de courage pour ce joindre à l’homme, aucun sauf un :
-« Je suis Hisoka exilé du royaume d’Eiganjo quand celui-ci accepta de servir le mal, j’irais avec Tolsimir, je le suivrais jusqu’à mon dernier souffle. »
-« Dit donc vieillard tu as perdu la raison ? Tu tiens à peine debout et tu voudrais… combattre ? » Répliqua le seigneur en ricanant.
-« Il y a des choses dans ce monde pour lesquels vos épées, boucliers et armures ne vous sont d’aucun secours, des créatures maléfiques, qui même dans vos pires cauchemars… »
-« Il viendra avec moi » ordonna Tolsimir.
Ceci fait les deux équipiers partirent s’équiper :
-« Hisoka, mon père m’a souvent parlait de vous avant de mourir, vous êtes le grand magicien blanc n’est-ce pas ? »
-« Oui j’ai guidé ton père durant sa quête, mais un jour, l’ambition, la puissance et la colère l’on rendu fou et l’ont détruis » répondit le vieillard.
-« Il te faudra les armes ultimes, les armes des ancêtres, les armes qui te donneront la forces, le courage, mais pour les obtenir il te faudra être combattre car elles sont protégées par des gardiens très puissants »
-« Je suis prêt… » Murmura le garçon
Nos deux héros fin prêt se mettent en route vers un pays non connu du monde des vivants, ou nulles ne vies, ils savent que la quête sera semée d’embûches, mais c’est la détermination qui les guidera.
-« Voilà c’est ici Les landes Venteuses, tu prouveras tes valeurs de chevalier » énonça le sage.
Tolsimir se dirigea vers un autel aperçu au loin, le sol tremble, des secousses se font ressentir de plus en plus fortes, soudain un gigantesque monstre surgit su sol.
-« Mon dieu c’est elle, la Guivre Autochtone sa peau est aussi rigide que la pierre et son corps aussi long qu’un bras de fleuve » Répliqua le combattant.
Le combat commença, Tolsimir encocha son arc, il tira des dizaines de flèches qui allèrent toutes se briser sur la carapace de la bête, il comprit alors que cette arme ne lui serait d’aucune utilité dans ce combat.
Il empocha alors sa longue et tranchante épée ainsi que son bouclier d’acier forgé par les sages de son village.
Il se ruât sur la guivre en la rouant de coup d’épée mais nul ne fait, sa peau est bien trop épaisse.
La guivre d’un coup de griffe heurta le bouclier du jeune homme qui vola en éclat, par la puissance dévastatrice du coup, Tolsimir fût projeté sur la falaise, et c’est a ce moment, alors que la guivre approche sa tête afin de le dévorer qu’il empoigna son épée et d’un coup monstrueusement puissant qu’il arracha la tête de cette infâme créature qui aussitôt ne devint que cendre.
Le combat était fini, Tolsimir fût victorieux, il s’avança vers l’autel et vit une armure que apparut.
-« l’armure de guivre cendrée » gémit le héros
-« Oui effectivement c’est ainsi qu’elle se nome, aussi solide que la roche, aussi légère qu’une plume » répliqua le vieux sage.
Il se fait tard, nos deux camarades étant très fatigués, ils se dirigèrent vers l’île souillée, plus précisément vers une caverne voilée d’eau.
-« Je vais essayer de trouver de la nourriture, installe le campement en silence » dit le magicien d’un air inquiet.
Tolsimir installa un cabanon fait de feuille de pélomié, un arbre aux feuilles de la taille d’un cheval.
Il alluma un feu pour se réchauffer, quand le vieillard surgit de nulle part :
-« Eteint ce feu tout de suite, tu devra combattre assez de créatures sans devoir t’attirer d’ennuis en te faisant remarquer ainsi, les Harpies des cavernes rode la nuits, ils recherchent des proies faciles »
Nos deux amis s’endormirent dans cet endroit glacé, humide et inquiétant
Le lendemain matin, ils se réveillèrent en forme mais affamés, les deux limaces moisies mangées la veille ne suffisent pas a rassasier entièrement un homme.
Ils se dirigèrent donc vers la forêt de Karpluse, en arrivant en ce lieu ils virent au loin un petit groupe de barbare :
-« Les barbares de yavimaya » s’exclama Hisoka.
Ceux-ci avaient repérés nos héros, ils accélérèrent le pat, les haches en l’air, le regard de braise, la cruauté de animal…
Tolsimir encocha son arc cordellien, il tira une rafale de flèche d’une vivacité telle que les barbares n’eurent pas le temps d’arriver devant lui qu’ils avaient déjà tous le crâne fendu par une de ses flèches.
Enfin, l’autel de karpluse, là, un heaume splendide, Le jeune homme s’en empara, celle-ci devint rouge comme le feu, elle se transforma aussitôt en un énorme dragon viashivan, un dragon plus grand que les pins de la forêt, plus rouge que le sang, plus monstrueux que la mort elle même.
Tolsimir s’apprêta à frapper se monstre avec sa lame d’acier quand tout à coup le dragon souffla son feu dévastateur qui fût évité tant bien que mal par son adversaire.
Un coup de griffe, un autre, et encore un autre esquivé, la lenteur due à la grandeur de cette animal était telle qu’il n’arrivait pas à effleurer notre ami, mais c’est alors que sa queue élancée, Tolsimir sauta dessus s’accrocha aux écailles afin d’arriver sur sa tête, il encocha son arc, prit trois flèches, puis tira, celles-ci allèrent droit dans la cible, le viashivan balocha pendant de longues secondes puis s’écroula en emportant plusieurs arbres sur son passage, puis devint cendre.
Notre héros sorti victorieux de cette nouvelle bataille, à ses pieds un heaume cornu, complètement déformée.
-« Est-ce ça l’heaume ultime ? Un gardien des plus puissants pour un simple heaume en acier rouillé et déformé ? » S’écria Tolsimir.
Il sentit un poids sur sa poitrine, comme si un poignard le lui transperçait, il s’agenouilla, il souffrait… Une voix se fit entendre :
-« L’aspect de cet heaume n’est que le reflet de celui qui la porte, prend la, elle t’apportera la force, la résistance et le souffle du dragon. »
Hisoka vint relever son camarade, qui se retourna mais ne vit personne. Il prit l’heaume et la posa sur sa tête, celle-ci devint rouge comme le feu, éclatante comme un éclair, luisante comme un miroir.
Tolsimir se sentit fort, il savait qu’il terminera cette quête, qu’il délivrerai le monde, il le savait, mais ne savait pas à quel prix…
A bientôt pour la 2eme partie ;)
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