Sauf quand c'est la saison des champignons, des myrtilles, de la chasse, des randonneurs, des motards, de la montée en estive, de la descente de l'estive, et puis y a le Didier qu'est aveugle, et le Maurice qui trimballe son cheval, et Kevin en mobylette qu'est en panne d'essence parce qu'il a pris l'argent des parents pour aller au cinéma avec Laura, ...
En fait dans une plaine céréalière il n'y a en gros rien à part le céréalier et ses 500 hectares, mais partout ailleurs il y a des activités plus ou moins ponctuelles et localisées qu'il faut prendre en compte.
C'est pas du tout de la caricature, c'est de la banalité de tous les jours.
Même en proche banlieue la plupart des routes sont fréquentées à différents degrés par des piétons indisciplinés (en tous cas ils ne sont pas allemands, ce qui est une très bonne chose).
Il n'y a guère qu'en lointaine banlieue sous-dense et en faux centre-ville d'une fausse ville inaccessible autrement qu'en voiture que ce que tu décris se vérifie, et dans les méga-super-grandes surfaces qu'on rasera un jour ou l'autre par soucis de bon goût élémentaire et de pétrole trop cher. Ça fait pas lourd à l'échelle de la France, surtout dans l'avenir qui nous attend.
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