Bonjour à tous. Voici l’histoire d’un chat. Un chat spécial. Un chat formidable, ou fort minable comme dirait l’autre. Qu’est ce qu’il peut encore lui arriver à ce chat ? Il a vécu un joli rêve. Avec des papillons et des chapeaux. Et pourtant, ce monde onirique, était pour lui vital. Il est perdu. Pourquoi il ne l’est a pas trouver ses otaries sauvages ? Pourquoi elles ont disparues ? Pourquoi ? Pour ? Comme une rengaine.
Mais un rêve peut parfois un cacher un autre, comme si, le monde n’était qu’une imbrication infini de rêve plus fous les uns que les autres. C’est ce qu’il espère, se réveiller encore une fois ailleurs, avec une quête improbable. Et cela va lui arriver, simplement parce que, pour ce chat, c’est moi qui décide. Alors oui, il va se réveillé dans une vaste prairie fleurie, une prairire même. Oui, dans ce rêve les fleurs rient, et elles peuplent l’espace d’une lueur violette. D’une lueur violente.
Que voulez-vous qu’il arrive à un chat dans une prairie violette ? Allez, c’est à vous de continuer. Certains diront, qu’il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la Vie.
Il semblerait que vous êtes à cours d’imagination. Allez, je vous la livre la suite, à vous d’y croire, ou d’en imaginer une mieux. Parce que je rêverais, moi aussi, que quelqu’un m’en fournisse une bien meilleure.
Bonjour Mr le chat. Une voix chevrotante au milieu des rires. Comme une mise en abîme, un écho de rêve de fleur. Pas de réponse. Oh non, je suis muet se dit le chat. Muet, muré dans un silence suffocant, et pourtant heureux. Car finalement, il en faut peu pour autre heureux se dit le chat. Car il se souvient enfin de tous ces rêves si étranges. Les papillons, les chapeaux et autres hyènes. Il sent au fond de lui, que cette prairire est un aboutissement en soi, de soi. Il ne veut pas l’explorer, car il a mis les pieds dans un monde trop beau pour lui. Sans danger.
Il n’a plus qu’un choix pour lui, s’endormir, encore une fois, au pied de cette majestueuse fleur, il se réveillera. Il le sait. Mais son histoire ne dépend plus de moi. C’est à vous de la continuer. Son auteur, c’est-à-dire moi, n’a plus de suite. Alors il donne le relais à ceux qui en ont, à vous. Je jette cette marionnette, comme mon papier et mon crayon, d’un dépit joyeux. La fin d’une histoire est toujours le début d’un autre.
Et je m’en vais, d’un pas chancelant, en lui souhaitant bon courage à ce petit chat.
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