Alors visionnage en confinement aidant, quelques updates (certains que je voyais pour la seconde fois) :
- L'Effet Papillon > énorme navet rempli d'incohérences, campé par un très mauvais Kutcher. Morale de l'histoire : fais toi violée tu deviendras une pute droguée, commet un homicide involontaire tu deviendras un psychopathe ultraviolent.
- Le Cercle des poètes disparus > énorme navet (putain j'ai vieilli depuis que je l'ai vu ado). Le film a de grosses longueurs et s'il se prétend une ode à l'anticonformisme il en devient l'inverse tant aucune de ses scènes est originale (et vas y que tout le monde monte sur son bureau je vais le faire aussi), oh non papa veut pas que je sois acteur, je refuse d'attendre 1 an pour être majeur je vais me suicider. Fou rire devant la scène en slow motion quand ils trouvent son corps.
- Le monde de Charlie > bon casting (sauf Hermione décidément une des plus mauvaises actrices de sa génération, déjà quelconque dans the Bling ring, affreuse dans Noé et the Cercle, reste Colonia que j'ai pas encore vu et vas y que je fronce les sourcils à toutes les scènes. Elle anéhantit un personnage passionnant du livre the perks of being a wallflower). Plusieurs scènes sont assez chouettes mais l'ensemble reste timide. Dommage que le prof joué ait si peu de temps d'écran il était grave cool et Rudd est bon. Si vous avez pas lu le livre c'est pas mal (mais gentil), si vous avez lu le livre fuyez.
- Eternal Sunshine of the spotless mind > Plutôt génial ! Les personnages secondaires sont assez bien écrits et étonnants (Elijah wood en voleur de meuf, le doc en amant qui récidive...) et la poursuite-fuite dans les souvenirs est savoureuse. Un grand film ? En tout cas j'étais pris dedans et certaines scènes ont un écho assez esthétique (la chanson de la rencontre, oubliée dans la rencontre post effacement de mémoire).
- Mon Roi > J'ai du mal avec les films français mais c'est un joli film sur les pervers narcissiques avec un casting de feu.
- Melancholia > Toujours l'ogre de ma cinématographie, insoutenable et bousillant la gueule mais réussir à générer ces sentiments de désolation intérieure c'est stylé. Les deux soeurs jouent remarquablement bien.
- Still Alice > Un peu trop un film pour financer la lutte contre alzheimer mais Julianne Moore est une grande actrice (bien meilleure que Meryl bitch qui est surcotée) et elle porte assez bien un film un peu vide (comme sa mémoire à la fin).
- Le scaphandre et le papillon > Bon, c'est bien mais ça rentre un peu dans la catégorie des films où tu le regardes parce que "bon, voilà, un film sur un handicapé qui a dépassé un syndrôme de lockdown c'est quand même à voir". Touchant.
- American Beauty > toujours exceptionnel. J'en avais déjà parlé.
- Premier Contact > toujours exceptionnel. J'en avais déjà parlé.
- Happiness Therapy > Toujours bon (les personnages sont vraiment bien écrits, le père addict aux paris, son partenaire fripouille, Cooper en semi-cinglé, son pote d'HP éternellement en fuite, Lawrence en veuve en crise, le meilleur ami en père au bord du burn-out...).
- Elephant > Toujours leeeeeeeeeeeent (même si c'est voulu) et mal filmé (même si c'est voulu) mais choquant. On a fait mieux depuis. Pas le meilleur film de Sant.
- Mulan > Toujours le Disney à l'origine du rebond du mouvement féministe et c'est tant mieux. Drôle. Un bon Disney.
- Zootopia > Toujours le second meilleur dessin animé occidental, toute personne en désaccord à le droit d'avoir tort. L'arnaque de Nick étant la plus sophistiquée de l'histoire du cinéma.
- Real Steel > Jubilatoirement débile. Mais sinon, on a rarement vu un personnage aussi con que Wolverine. Et vas y que je mets 1h15 à comprendre que mon fiston a deux neurones de plus que moi. Bof mais détend.
- Gran Torino > Un peu fatiguant de voir toujours Wood dans ses propres films et il semble se chercher des excuses à être devenu un vieux con réac mais le film est très bon.
- Million Dollar Baby > Fin loooooooooooongue. Mais sinon un film à voir. A noter que quand on enchaine les Wood, on finit par voir qu'il fait ses films un peu tout le temps de la même manière. Grande actrice, Freeman est plutôt bon et Danger est un personnage assez réussi.
- Moonrine Kingdom > Moins bien la seconde fois, c'est un peu lent et la manière de scénariser tous les plans en scénettes de Anderson me fatigue un peu mais c'est assez touchant.
- Au revoir là-haut > Toujours un grand film. Beau, scénario réussi casting en or. Le film français qu'on a pas envie de voir mais qu'il faut voir.
- My Dinner with andré > Référence de Community, on a voulu regarder. Globalement, 2 personnages discutent pendant 2h au restaurant. Certains passages frôlent la carricature de secte/expérience tribale mais certains passages sont réussis. Unique dans le paysage cinématographique. Insoutenable si vous pensez qu'il va se passer quelque chose.
- The Game > Toujours le meilleur scénario de l'histoire. Si vous êtes pas d'accord, bah, tant pis ?
- Amélie Poulain > Deux trois belles scènes, une narration sympa pendant 30 min mais après ça prend la tête.
- The fundamental of caring > Plutôt cool en film sur un père en deuil qui choisit de s'occuper d'un handicapé. Pas trop prévisible et certains dialogues sont savoureux. Pas non plus génial et la comparaison avec Intouchable est rude.
- 500 jours ensemble > Revu, toujours sympa mais toujours pas un grand film. L'idée de fond de faire bosser les personnages dans une entreprise qui fait des cartes de voeux est assez originale tout comme le fait d'en faire un wannabe architecte qui veut pas faire son gratte-nuage mais simplement mettre en valeur l'existant. La seconde fin (après la scène du banc) est nulle à chier.
- Dallas Buyer club > Toujours un grand film, j'en avais déjà parlé. Un des meilleurs de l'histoire du cinéma.
- Le terminal > Un peu trop Hollywoodien/musique triste/sad hôtesse de l'air toujours en partance/I come from Hungary so I'm must be a construction worker played by an American with a fake accent. Des scènes coolos. Un méchant raté et pas réaliste.
- Moonlight > Grand film contemplatif de la vie de gens nés la pauvreté et la drogue de Miami. De Bons acteurs et Putain Merci de faire un film sur cette merde sans foutre des guns et des flics partout (presque aucune violence dans le film). Des plans à couper le souffle. Mais un peu mou, un peu long. On flirte parfois avec l'ennui. Première fois que je vois une branlette gay sur la plage dans un film
- La plateforme > Idée de génie, film partiellement raté mais la symbolique est sublime et certaines scènes aussi. Dommage que Netflix ai foiré ce film, on avait pas eu cette sensation de grandeur manquée depuis Time Out. Marx/Snowpiercer/Hannibal plein de #tags sont associables à ce film.
- Le labyrinthe > Trop vu pour être objectif, là j'en étais à compter les "I don't Know" (21 dans le film).
- Juste la fin du monde > Dolan me fatigue avec ses gros plans sur les yeux, ses non-discussions, son classisme etc. Quelques scènes réussies (dont le final dans une lumière sublime) mais sinon passez votre chemin.
Série :
- Altered Carbon saison 2 > Nul. Dommage, le parti pris de rendre les scènes avec les IA intenses et riches en émotions et celles des humains badass était cool mais mon dieu ce casting qui pue ! Impossible de s'attacher à cette rebellion incarnée par des acteurs finis au pipi.
- Westworld saison 3 > Are you fucking serious ? Autant l'arc narratif de Dolores est assez chouette et le méchant réussi (abandon du libre arbitre d'un humain au profit d'une machine toute puissante en miroir du chemin parcouru par les hôtes) autant foutre en l'air l'arc narratif de Maeve et Bernard n'est pas excusable. Maeve la badass indomptable qui devient une marionnette pendant 8 épisodes avant de se dire "But wait, I can blow his control button with my mind !" ou encore Stubbs, responsable de la sécurité du parc qui perd tous ses affrontements et n'a absolument aucun intérêt scénaristique. Bernard est littéralement une valise, il sert juste à transporter un élément scénaristique jusqu'au dernier épisode où, enfin, il redevient intéressant. Dommage.
- Atypical > Mignon et parfois surprenant, assez réaliste par moment si je prends ma nièce comme exemple, mais dépasse jamais la case "série sympa".
- unorthodox > Pas mal mais un peu mou. Cool de voir le coté ultra sectaire des juifs ultra-orthodoxe et mention spécial à la scène ou l'actrice principale joue du piano.
- I'm not okay with this > Nul à chier. Il suffit pas de prendre un ado paumée charismatique et de lui donner des pouvoirs pour faire une série. La saison 1 fait avancer autant l'intrigue qu'un épisode de Olive et Tom.
- Locke and Keys > Bonne surprise. Des maladresses mais on est pris par l'univers. Dommage de laisser autant de piste inéxploitées (l'ancêtre dans le domaine des Locke par exemple) et des plots holes aussi immense (tiens, on va vous montrer la meilleure clef, qui permet de contrôler quelqu'un, puis, plus jamais s'en servir y compris contre les méchants) ou encore la bagnole qu'on laisse en ville en rentrant avec la clef magique. Trop de clefs trop vite... Le gamin est super. Des scènes clichées en cascade (la grotte inondable et la marée qui monte, le puits avec une méchante dedans, le gamin génial que personne écoute). Dommage ça aurait pu être grand !
- The OA > Alors certains détestent surement mais putain j'ai trouvé ça génial. Je suis à la moitié de la saison 2 (et j'ai appris que c'était pas renouvelé). Les acteurs sont bons, les héros-outcasts attachants (surtout BBA qui nous rappelle que Phyllis dans The Office était grave bien), l'interprétation libre en final de saison 1 est une des meilleure fin de saison que j'ai vu (OA a-t-elle tout inventé pour rendre son traumatisme acceptable, est-ce un entre-deux ou tout est vrai ?). Les répliques sont juteuses "First time you fall asleep in prison, you wake up a free woman. You lose your freedom many times before you finally believe it". "To exist is to survive unfair choices". Une aveugle qui parle de nager sous l'eau et qui dit "I like beeing surrounded by somethin other than the dark" etc. Les personnages globalement, l'ambiance, et la musique sont de très belles réussites. Les plans. Les petites choses. Pour le scénario au complet je sais pas encore mais putain j'avais pas autant aimé une série depuis The Expanse.
- Big Mouth > Sympa et grinçant par moment.
- Euphoria > Une autre manière de voir les ados déglinguées que Skins, avec une actrice principale absolument phénoménale. Assez brutal, vraiment pas mal.
Et d'autres comme Years and years, Electric Dreams etc.
|