Citation :
Tu sais que tu dis de la merde j'éspère ?
"Tu sais que tu dis beaucoup de merde ?"
Oh c'est facile en fait de se glisser au niveau de l'amibe intellectuelle Darkent. Bourdieu reprochait à l'école d'être la représentation et l'expression de la bourgeoisie et, par conséquent, le vecteur principal de la reproduction sociale. Du pur déterminisme en quelques sorte. Cependant deux soucis à son analyse :
- L'ascenseur social fonctionnait. Pas parfaitement, mais mieux que de nos jours où on constate un agrandissement des inégalités sociales notamment à l'école où la reproduction sociale n'a jamais été aussi grande.
- Considérer les valeurs bourgeoises (donc principalement "élitiste") comme mauvaise.
Après je ne me rappelle plus si il a proposé quoi que ce soit. Ce dont je suis certains en revanche, c'est que les "pédagogos" qui ont pris pour base ses travaux afin de créer "l'école de demain" (c'est à dire le marasme d'aujourd'hui) ont eu la très fraîche idée d'apporter une égalité des chances par un nivellement par le bas (parce que faire monter tout le monde ça coûte cher hein, faut pas se leurrer). Parce que bon, si on compare cet indicateur qui n'a aucun sens et qui s'appelle PISA, alors oulalala on est à la bourre par rapport à la Norvège ! Faut 80% de réussite au brevet, et au bac ! Tant pis si on envoie des gamins se jeter la tête la première dans le mur. Tant pis si on a régulièrement des analphabètes au LYCÉE, bordel. Y'a 80% de réussite, tout le monde est heureux.
Petite illustration non sourcée et non crédible mais qui résume un peu le "truc" en le caricaturant :
https://i.pinimg.com/564x/b8/fc/fc/b8fcfca6eac3d822b994fef08f15ed49.jp...
@Tatanka : J'ai le droit d'exprimer un point de vue tout ce qu'il y a de plus cohérent sans être taxé de facho ? Merci bien.
Le féminisme agressif actuel est un non-sens puisqu'il part de l'axiome initial qu'on se trouve dans une société patriarcale (donc à prépondérance masculine dans la représentation des organes décisionnels et de pouvoirs et où les femmes subissent le joug des hommes). Ce que je constate moi-même et regrette, en passant. Toutefois le paradoxe de ce féminisme (parce qu'on ne peut pas franchement le généraliser à toutes les actions féministes) c'est de venir cracher à la gueule des hommes pour remettre en cause l'institution.
Soit tu vas jusqu'au bout du délire et tu fais la révolution, soit tu inclus la personne que tu veux faire changer, dans le processus d'évolution. Ca n'a juste aucun sens d'exclure les hommes de la démarche féministe si tu attends simplement un changement de mentalité.
C'est un peu comme aller voir un militant FN et lui expliquer que c'est un enculé et un gros con. Ca défoule mais ça ne le fera pas changer pour autant. Bref quand une sociopathe tente de m'expliquer que regarder une fille dans la rue, c'est aussi grave qu'un viol (l'amour des grands écarts ....), j'ai du mal à me sentir concerné. Ca ne m'empêche pas d'entendre d'une oreille bienveillante une femme expliquant que la "drague de rue", même sans impolitesse, ça peut devenir lourd si c'est régulier. Pourtant je ne suis pas contre la drague de rue, certaines personnes se sont rencontrées ainsi et .... va la vie. Mais ça me semble un point de vue censé, qui mérite d'être écouté. Une autre personne t'expliquant que les hommes draguant dans la rue sont des violeurs en puissance, ça n'a plus aucun sens .... Et la réaction ne peut-être que tout, sauf unanime ....