Déjà son passif au gouvernement Hollande, un gouvernement de gauche qui sert les intérêts du grand patronat comme l'aurait jamais osé la droite, certes il a fait "que" deux ans, mais on peut déjà comprendre pour qui il roule le petit Macron.
Citation :
Avant son passage au ministère de l'Économie, Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l'Élysée et conseillait le président sur les politiques économiques à mettre en place. Homme de l'ombre par excellence, il a imposé sa marque sur l'orientation libérale prise par le gouvernement socialiste dès 2014, au mépris des multiples promesses proférées pendant la campagne présidentielle de 2012. Il est notamment l'artisan du très controversé Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), un allègement fiscal de 40 milliards d'euros en faveur des entreprises.
À la base, ce mirobolant cadeau au patronat devait en échange déboucher sur la création d'un million d'emplois, promesse du Medef que le président de l'organisation patronale, Pierre Gattaz, avait fait inscrire sur les quelque 25 000 pin's jaunes fabriqués pour l'occasion. Dans les faits, les estimations les plus optimistes planchent sur 100 000 emplois créés ou sauvegardés. Petit calcul : chacun de ces emplois aura coûté entre 200 000 et 400 000 euros à l'État. Cher.
Il y a l'histoire des autocars, et je parle même pas de l'impact écologique qui n'a d'intérêt à ses yeux que le temps de la campagne pour chopper des votes.
Citation :
Il avait publiquement évoqué devant les sénateurs en juin 2015 la création de "22.000 emplois directs" grâce à sa loi de libéralisation du transport de voyageurs en autocar. Interrogé par France 2 en octobre 2016, l'ancien ministre de l'Économie ne gardait pourtant aucun souvenir de ses promesses chiffrées... allant jusqu'à les nier: "Je n'ai jamais proféré de chiffre ni d'objectif. Jamais." Il faut dire qu'à l'arrivée, on compte environ 1500 emplois créés dans ce secteur, c'est-a-dire "15 fois moins que les 22. 000 qu'on nous promettait", selon les calculs l'Oeil du 20 heures.
Authentique parjure, comme d'hab, c'est pas le seul, mais du coup il est plus intelligent de juger ce genre d'énergumène par leurs actions plutôt que par leur parole (parole qui vaut rien à mes yeux).
Encore un peu de parjure:
Citation :
Enfin en début de semaine, Emmanuel Macron a nié avoir autorisé l'extraction de sable marin dans la baie de Lannion qui a provoqué l'inquiétude des pêcheurs costarmoricains. "Je ne l'ai pas autorisée", a-t-il affirmé sur France 3 Bretagne. Or c'est bel et bien sa signature qui figure en bas du décret publié en septembre 2015 autorisant une concession d'extraction de sable calcaire à la Compagnie Armoricaine de Navigation.
Donc il a un passif de menteur avéré, qui agit pour les intérêts du grand patronat, qui on sait est complètement apatride (chantage à la fuite des capitaux si on les impose trop).
Et avant, en tant que banquier, il me semble qu'il a touché plus de 2 millions d'euro brut en 2 ans, et qu'il a pas payé l'ISF parce qu'il a rénové une maison familiale le pauvre (wtf, ça reste du patrimoine...).
Donc on a un menteur, qui aime l'argent (assez pour faire des efforts afin d'éviter de payer l'IS), qui donne des leçons d'économie sans donner l'exemple, bref, un tragique bouffon.
Cependant j'aimerais avoir tord, donc vivement qu'il obtienne la majorité qu'on en finisse avec ces débats et qu'il me prouve que je me fourvoie dans mon pessimisme.
En attendant pour moi un politicien ment par défaut, il n'a pas le bénéfice du doute, il est coupable jusqu'à preuve du contraire (coupable de mensonge). Et comme tout bon menteur, il doit mélanger ses mensonges avec un peu de vérité, donc on va tenir les promesses insignifiantes, les mesures sociétales à la con qui vont satisfaire un petit groupe de casse burnes.