Le vote FN est en effet pour une bonne part un vote de classe, et d'ailleurs l'a priori véhiculé par les grands médias comme quoi le FN est un parti xénophobe ne soutien pas une confrontation à la réalité sociologique de l'électorat FN : il y a toujours eu une composante issue de l'immigration, notamment maghrébine.
Un autre a priori véhiculé par les mêmes comme quoi l'électorat FN est homophobe ne soutien pas non plus une confrontation au réel : le numéro 2 du parti (Philippot) et l'actuel directeur de campagne de Marine Le Pen (David Rachline, d'origine juive) sont deux homosexuels revendiqués.
D'origine juive le Rachline ? ça l'a fout mal pour un parti antisémite, aussi ^^
En réalité le FN n'est jamais attaqué sur le terrain des idées, il l'est toujours par diffamation, calomnies et insinuations mal-fondées.
Et pourtant je ne suis pas d'accord avec toutes les positions de ce parti, si bien que je n'ai jamais voté pour lui. Mais il faut arrêter avec l'amalgame qui est fait continuellement entre Hitler et FN, le FN n'est pas un parti fasciste (il serait interdit !) ni xénophobe, quoi qu'un peu trop porté vers la critique des immigrés (y compris européens) et des français musulmans (qui ne sont pas tout blanc non plus).
Ces griefs sont imputables au FN historique du Sud, le camp du Nord est d'extrême gauche du début à fin, jusque dans sa vision de la politique migratoire. C'est pour lui que je vais voter au second tour, contre Macron.
Sur le plan de la politique extérieure le FN a une position beaucoup plus consensuelle que Macron, car ce dernier entend continuer voir intensifier nos agressions militaires au Moyen-Orient lorsque le FN propose de renouer avec la vision historique (jusqu'à Chirac dans une certaine mesure) française en matière de diplomatie (neutralité, tout faire sous l'égide de l'ONU, s'opposer aux crimes d'agression y compris ceux des US et de l'OTAN, dialogue avec tous les partis en présence, etc).
Par ailleurs Macron entends achever la déconstruction de la puissance française au profit d'une structure fédérale européiste. Ça la fout mal pour le chef de file du "front républicain", de vouloir en finir avec la République Française ...
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